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Le Nockherberg, célèbre pour sa Fastenpredigt, a récemment accueilli une performance saisissante de Maximilian Schafroth, qui a visé le ministre-président bavarois Markus Söder. Cet événement, qui se déroule lors de la dégustation de bière forte à Munich, est l’occasion pour la classe politique de faire preuve de sens de l’humour, même face à des critiques acerbes.
Une critique cinglante de la part du Fastenprediger
Lors de la Fastenpredigt du 12 mars, Schafroth a utilisé son temps sur scène pour aborder ouvertement les défauts de Markus Söder. Son discours ne s’est pas contenté de simples blagues, mais a aussi mis en lumière le style politique et l’image de son homologue, le président de la CSU.
Des accusations sur des échecs politiques
Schafroth a déclaré : « Politique sans détour par le cerveau, directement dans le ressenti. Créez vos propres ennemis et présentez-vous comme le sauveur d’un problème que vous avez vous-même créé ». Il a énuméré les nombreux défis que Söder a rencontrés, tels que la sortie du nucléaire, l’abolition du service militaire et les échecs dans le développement des infrastructures.
Un affrontement verbale avec les Verts
Lors de son discours, Schafroth n’a pas épargné les Verts, qualifiant Söder de « personne qui ne voulait jamais embrasser un arbre, mais plutôt l’arracher ». Il a plaisanté sur le fait qu’il avait même coécrit une partie de son discours avec des membres de ce parti. Son humour acéré a mis en lumière les différences politiques et les critiques que les Verts reçoivent.
La réaction de Markus Söder
Après la Fastenpredigt, Markus Söder a été interrogé par la modératrice Sandra Rieß, qui a noté qu’il n’avait pas ri pendant l’événement. Söder a répondu en indiquant qu’il y avait eu quelques bons jeux de mots, mais a également reconnu que la qualité du discours devrait être jugée par d’autres. Il a commenté : « Il y a eu des discours plus forts ».
Des échos au-delà du Nockherberg
Les critiques adressées à Söder ne se limitent pas à cet événement. Récemment, le commentateur sportif Frank Buschmann a également exprimé des réserves sur les actions du ministre-président. Ce climat de critique souligne un contexte politique tendu en Bavière.