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Monika Schnitzer, la cheffe des économistes, propose de supprimer un jour férié en Allemagne afin de mieux gérer les crises économiques actuelles. En s’appuyant sur l’exemple du Danemark, elle plaide pour une approche pragmatique face aux enjeux financiers.
Un jour férié en question
Lors d’une récente interview avec le magazine « Spiegel », Schnitzer a suggéré que l’abandon d’un jour férié serait un symbole approprié pour faire face aux défis économiques. Elle a illustré son propos en mentionnant le Danemark, où le « Store bededag » (jour de prière) a été transformé en jour de travail normal pour soutenir le financement des dépenses de défense.
Les enjeux de la dette publique
Face à la situation mondiale actuelle, Schnitzer considère que l’augmentation de la dette publique, proposée par l’Union et le SPD, est à la fois nécessaire et justifiable. Elle exprime son inquiétude non pas à propos des dettes en elles-mêmes, mais plutôt en raison des images troublantes venant des États-Unis, où l’ex-président Donald Trump a récemment humilié le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Critique des promesses électorales
Schnitzer a également formulé des critiques sévères concernant certaines propositions issues des discussions entre les partis politiques. Elle craint que les moyens spéciaux créent des opportunités pour des cadeaux électoraux, tels que l’élargissement de la rente pour les mères, la subvention de l’agriculteur diesel et la réduction de la TVA dans le secteur de la restauration. Selon elle, ces mesures ne stimulent pas la croissance et représentent une simple politique de clientélisme.
Besoin de réformes urgentes
Elle souligne qu’une nouvelle coalition entre l’Union et le SPD pourrait engendrer un blocage des réformes, notamment dans le domaine des retraites. Schnitzer affirme qu’une réforme est indispensable, mais que l’Union a évité ce sujet durant la campagne, probablement par crainte de mécontenter les électeurs de plus de 60 ans, qui représentent plus de 40 % des votants.
Enfin, elle considère qu’il est préoccupant que le document des négociations ne mentionne pas de coupes potentielles dans le secteur social, bien qu’il soit urgent d’économiser, notamment dans les domaines de l’assurance maladie et de l’assurance dépendance, qui sont de plus en plus en déséquilibre à cause du vieillissement démographique.