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Dans le cadre de la vente de vêtements d’occasion, une question délicate se pose : que faire des vêtements provenant de maisons de soins après le décès de leurs propriétaires ? Ce sujet a été récemment soulevé par Saskia Sampimon, qui a partagé sur les réseaux sociaux son experience après avoir reçu une trui d’une friperie. Cette pièce était jugée invendable en raison d’un étiquette nominative, suscitant un débat sur la vente de vêtements ayant appartenu à des personnes décédées.
Une décision fondée sur la confidentialité
La trui en question, une belle pièce rose, a été offerte à Saskia par une boutique de seconde main à Amstelveen. Kitty Kaptein, représentante d’une autre friperie, explique que ces vêtements sont souvent considérés comme invendables pour des raisons de confidentialité. Les étiquettes contiennent des informations comme le nom du propriétaire et son numéro de chambre, destinées à garantir que les vêtements reviennent aux bonnes personnes après lavage. « C’est un travail colossal de retirer ces étiquettes, et cela nous semble inapproprié », précise Kitty.
Des souvenirs douloureux pour les proches
Pour de nombreuses personnes, la vue d’un vêtement portant un étiquette nominative peut raviver des souvenirs douloureux. Kitty souligne que, après la perte d’un proche, les proches se retrouvent souvent submergés par les tâches à accomplir, comme le don des effets personnels à des friperies. Souvent, ils le font avec l’espoir de donner une seconde vie à ces articles, mais ils peuvent également ressentir des regrets ou une douleur en voyant ces vêtements exposés à la vente.
Le refus d’acheter : un sentiment partagé
De nombreux clients des friperies expriment leur malaise à l’idée d’acheter des vêtements ayant appartenu à des personnes décédées. Kitty explique que beaucoup trouvent cela inconfortable, même si ces articles sont de belle facture. « C’est dommage, car il y a souvent de superbes pièces, mais nous ne pouvons pas les vendre », ajoute-t-elle. La communication interne des friperies soutient cette position, orientant ainsi ces vêtements vers des entreprises de recyclage comme Stichting Sympany.
Des réactions variées sur les réseaux sociaux
Le post de Saskia a suscité une multitude de réactions. Certaines personnes relatent des expériences similaires, partageant leur regret de ne pas pouvoir faire don de vêtements de qualité. D’autres affirment qu’ils n’ont aucun problème à porter des vêtements ayant appartenu à des proches décédés, les percevant comme une manière de garder le lien vivant. « La mort fait partie de la vie », témoigne une internaute, qui trouve du réconfort dans le fait que les vêtements choisis avec soin par son amie décédée soient maintenant portés par ses enfants.
Une approche personnelle
Pour Saskia, le fait de porter la trui de Mme Jansen n’est pas un acte bizarre. « Je ne trouve pas cela étrange. Je pense qu’elle aurait aimé que je la porte. J’imagine qu’elle dirait : ‘Enfant, cela te va à merveille' », conclut-elle. Cette histoire met en lumière les différentes manières dont nous percevons la mémoire et le respect des défunts à travers leurs effets personnels.