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La première ministre italienne Giorgia Meloni a exprimé son refus d’envoyer des troupes militaires en Ukraine lors d’une vidéoconférence organisée par le premier ministre britannique Keir Starmer. Cette réunion, rassemblant environ 25 leaders européens, a pour but de discuter des mesures de sécurité à prendre pour soutenir l’Ukraine dans le contexte de la guerre avec la Russie.
Les discussions sur la sécurité en Ukraine
La vidéoconférence a débuté avec une attention particulière sur la mission d’interposition militaire qui pourrait être mise en place à la frontière entre la Russie et l’Ukraine. Meloni, connectée depuis le Palais Chigi, a longuement réfléchi avant de participer à cette réunion. Elle a maintenu sa position contre l’envoi de soldats italiens, malgré la pression croissante de certains leaders européens, dont Emmanuel Macron et Olaf Scholz, présents lors du sommet virtuel.
Les préoccupations italiennes
Les négociations entre Rome et Londres se sont intensifiées, notamment pour revoir l’ordre du jour de la réunion qui était initialement axé sur l’envoi d’un contingent militaire européen. Afin de répondre aux inquiétudes exprimées par l’Italie, le gouvernement britannique a élargi les discussions autour de deux points principaux :
- Les garanties de sécurité à offrir à l’Ukraine pour qu’elle puisse participer aux négociations de paix sans être perçue comme faible.
- La possibilité de former un contingent militaire à déployer le long de la frontière est de guerre, bien que le mandat de cette mission reste flou.
La position de Meloni
Meloni a toujours affirmé qu’un mandat des Nations Unies, approuvé par le Conseil de sécurité, était essentiel pour toute intervention militaire. Cela nécessiterait également le soutien des puissances comme la Russie, les États-Unis et la Chine. Toutefois, face aux initiatives précoces de Macron et Starmer, ainsi qu’à la pression interne de la Ligue et d’une partie de sa majorité opposée au réarmement, son scepticisme semble avoir augmenté.
Les prochaines étapes
Starmer a exprimé le souhait de progresser rapidement. Après la vidéoconférence, qui a également impliqué des représentants de l’UE, de l’OTAN et de pays non européens, il espère mettre en place un plan à soumettre à Donald Trump, envisageant un potentiel déplacement à Washington. Meloni, quant à elle, pourrait envisager un voyage imminent en Amérique pour un premier entretien bilatéral à la Maison Blanche, peut-être après le Conseil européen prévu jeudi prochain.