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Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, se prépare cette semaine à affronter une révolte au sein de la gauche du Parti travailliste concernant son projet controversé de coupes budgétaires dans l’État britannique, qualifié de ‘Trumpien’. Cette opposition est menée par la vice-première ministre Angela Rayner et le ministre de l’Énergie Ed Miliband, qui s’opposent aux réductions de dépenses dans les départements gouvernementaux, dans le cadre d’un plan qui pourrait entraîner jusqu’à 6 milliards d’euros de coupes dans le budget de la protection sociale.
Des menaces de démissions au sein du gouvernement
Le Premier ministre a été averti qu’il pourrait faire face à des démissions de ministres de premier plan, avec des proches de M. Miliband suggérant qu’il pourrait même démissionner si le budget de 8 milliards d’euros pour son organisme d’investissement en énergie renouvelable, GB Energy, était touché par la Chancelière Rachel Reeves. Des députés de la droite du parti ont réagi en déclarant qu’ils accueilleraient une telle décision, affirmant que l’ancien leader est ‘associé à l’échec’ et ‘ne s’en sort pas bien dans les circonscriptions du Red Wall’.
Des coupes budgétaires massives en perspective
La menace de réductions massives dans les dépenses sociales et d’importantes coupes dans d’autres dépenses gouvernementales a plongé le mouvement travailliste dans la tourmente, à peine sept mois après l’arrivée au pouvoir de Sir Keir. Lors d’une réunion tumultueuse du Cabinet la semaine dernière, Angela Rayner et Ed Miliband, accompagnés d’autres ministres, ont exprimé leur ferme objection à des coupes pouvant atteindre 11 % dans des départements dits ‘non protégés’, tels que l’environnement, le gouvernement local et la justice.
Les perspectives de coupes budgétaires ou d’augmentation des taxes lors de la déclaration de printemps de M. Reeves se sont intensifiées après l’annonce d’une contraction inattendue de l’économie de 0,1 % en janvier.
Des réformes inspirées par Trump
Un allié du Cabinet de Sir Keir a déclaré que le Premier ministre avait été ’emboldened’ par les réformes rapides du secteur public de Donald Trump, y compris les coupes sévères dans la main-d’œuvre fédérale aux États-Unis. Sir Keir a récemment annoncé la suppression de l’organisme NHS England, provoquant la surprise de ses 14 000 employés. Un ministre a commenté : ‘Vous ne verrez pas Keir sur scène avec une tronçonneuse, comme Musk l’a fait. Mais il est clair que nous nous sentons renforcés par la rapidité et l’ampleur des changements à Washington.’
Difficultés au sein du Parti travailliste
Les détails des coupes potentielles dans le système de protection sociale, que Sir Keir a qualifié d’ ‘insoutenable’ et ‘indéfendable’, devraient être dévoilés par la ministre des Travaux et des Pensions, Liz Kendall, plus tard cette semaine. Les ministres prévoient de rendre plus difficile l’accès aux paiements d’indépendance personnelle, dont le coût a doublé en cinq ans.
Dans un signe de la colère de la gauche travailliste, la députée vétéran Diane Abbott a exprimé sa frustration, déclarant qu’elle et d’autres collègues n’avaient pas pu contester Sir Keir lors d’une réunion, car l’événement était complet. Elle a également souligné que ceux qui sont en politique pour réduire les prestations sociales ont rejoint le mauvais parti.
Réactions au sein du Parti
David Blunkett, ancien ministre du Cabinet travailliste, a écrit que couper le budget des prestations sociales et aider les gens à retrouver un emploi ‘ne pourrait pas venir trop tôt’. Il a averti que si les coupes étaient aussi importantes que prévu, il serait impossible pour Sir Keir de faire taire le Parti, entraînant une révolte massive de la gauche.
Un autre député a prédit que, malgré la marginalisation croissante de l’agenda vert de M. Miliband, l’ancien leader resterait en poste en raison de son attachement à ses privilèges en tant que ministre. Les tensions continuent de monter, alors que certains au sein du gouvernement estiment que les questions ‘woke’ associées à Miliband sont perçues comme des symboles de défaite.