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Manifestations à Washington et New York pour Mahmoud Khalil
Des manifestations ont eu lieu dans la capitale américaine, Washington, et à New York, pour réclamer la libération de l’activiste étudiant palestinien Mahmoud Khalil.
Khalil a été récemment arrêté par les autorités américaines sous prétexte qu’il avait dirigé des manifestations à l’Université Columbia l’année dernière, alors qu’il était étudiant, en signe de protestation contre le génocide perpétré par Israël dans la bande de Gaza.
Rassemblement à Washington
Les manifestants se sont rassemblés à Washington près du bâtiment de l’Agence de l’immigration et des douanes des États-Unis. Ils ont brandi des pancartes affichant des slogans tels que « Palestine libre », « Libérez Mahmoud Khalil » et « L’Agence de l’immigration et des douanes sortez de nos campus ».
Des chants ont retenti, appelant à la justice et à la libération immédiate de l’étudiant palestinien ainsi que de tous les étudiants.
Mobilisation à New York
À New York, des centaines de personnes ont défilé de Times Square au Columbus Circle pour dénoncer l’arrestation de Khalil. Un des manifestants a déclaré : « L’attaque contre Mahmoud Khalil ne concerne pas une seule personne, mais s’attaque à quiconque ose revendiquer et soutenir la justice ».
Les manifestants ont arboré des drapeaux palestiniens et des pancartes appelant à la libération de l’activiste palestinien, affirmant que son droit à la protestation est protégé par la loi américaine.
Contexte de l’arrestation
Le 9 mars 2025, les autorités américaines ont arrêté le student palestinien après avoir fait irruption chez lui, en raison de sa participation à des manifestations en faveur de la Palestine sur le campus de l’Université Columbia l’année précédente. Il était étudiant en master et a obtenu son diplôme en décembre 2024.
Des dizaines de personnes ont manifesté à New York, dénonçant l’arrestation de Mahmoud Khalil et appelant à sa libération.
Réactions et implications
En janvier dernier, le président américain Donald Trump a signé un décret exécutif concernant la lutte contre l’antisémitisme, permettant l’expulsion d’étudiants participant à des manifestations en faveur de la Palestine.
Des universités comme Columbia, Northwestern, Portland State, Twin Cities au Minnesota, et Berkeley en Californie ont connu des manifestations pro-Palestine, qui ont débuté en avril 2024 et se sont rapidement propagées à travers le monde.
Des protestations soutenant la Palestine, initialement lancées à l’Université Columbia, ont touché plus de 50 autres universités aux États-Unis, entraînant l’arrestation de plus de 3100 personnes, majoritairement des étudiants et des membres du personnel académique.
La semaine dernière, l’Université Columbia a vécu une atmosphère tendue après l’intervention de la police pour disperser des manifestations contre la visite de l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett, ce qui a conduit à des affrontements et à l’arrestation de certains manifestants.
Avec le soutien américain, Israël a perpétré depuis le 7 octobre 2023 un génocide à Gaza, causant plus de 160 000 victimes parmi les Palestiniens, dont la majorité sont des enfants et des femmes, en plus de près de 14 000 disparus.