Table of Contents
Hamas dénonce l’assassinat de Salah Bardawil à Gaza
La mouvement de résistance islamique Hamas a annoncé la mort de Salah Bardawil, membre de son bureau politique et député au Conseil législatif palestinien, qui a été tué lors d’une frappe aérienne visant la tente de sa famille à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Un acte qualifié d’assassinat
Dans un communiqué, Hamas a déclaré que Bardawil, accompagné de sa femme, a été tué dans une « opération d’assassinat sioniste perfide » alors qu’il se trouvait dans leur tente dans la région de Mawasi, à l’ouest de Khan Younès, durant la nuit du 23e jour du mois de Ramadan. Le mouvement a ajouté que cet événement s’inscrit « dans une série de massacres sauvages perpétrés par l’ennemi contre notre peuple patient et résistant dans la bande de Gaza ».
Des déclarations de résistance
Le communiqué précise : « En faisant nos adieux à ce grand leader, nous affirmons que son sang, ainsi que celui de sa femme et de tous les martyrs, restera une source d’énergie pour notre lutte pour la libération et le retour. Cet ennemi criminel ne parviendra pas à ébranler notre détermination ni notre résilience. Chaque martyr qui tombe attise la flamme de la résistance jusqu’à la disparition de l’occupation. »
Les déclarations israéliennes
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré à plusieurs reprises que l’objectif principal de la guerre est d’éliminer le Hamas en tant qu’entité militaire et dirigeante. Il a ajouté que la nouvelle campagne vise à contraindre le Hamas à remettre les derniers prisonniers israéliens détenus à Gaza.
Le bilan des frappes israéliennes
Des sources médicales ont signalé que 32 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes sur plusieurs zones depuis l’aube de samedi dernier. Un correspondant d’Al Jazeera a rapporté que le nombre de martyrs dus à des bombardements israéliens dans le quartier de Tal al-Sultan, à l’ouest de Rafah, a atteint cinq. De plus, trois Palestiniens, dont une fillette, ont été tués, et d’autres ont été blessés lors d’un bombardement d’artillerie sur des maisons et des tentes dans la région de « Shayma » à Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza.
Situation actuelle à Gaza
Les corps des martyrs et des blessés ont été transférés à l’hôpital indonésien au nord de la bande. Des Palestiniens ont également été blessés lors d’une frappe israélienne visant une tente abritant des déplacés dans la région de Mawasi, au sud de Gaza. Un bombardement aérien israélien sur une maison dans le quartier de Al-Jeneina, à l’est de Rafah, a également entraîné la mort d’un citoyen et plusieurs blessés. Une fillette a été tuée et plusieurs membres de sa famille ont été blessés dans une attaque israélienne sur une maison à l’est de Khan Younès.
Une escalade des violences
Depuis le début de cette nouvelle vague de violences mardi dernier jusqu’à samedi, Israël a tué 634 Palestiniens et blessé 1172 autres, selon le ministère de la Santé palestinien à Gaza. Cette escalade, que les autorités israéliennes affirment être menée en coordination totale avec Washington, représente la plus grande violation du cessez-le-feu à Gaza, qui n’a pas été respecté par Israël après la fin de la première phase début mars.
Engagement de Hamas envers l’accord
Bien que le mouvement Hamas ait respecté toutes les conditions de l’accord, le Premier ministre israélien a refusé de procéder à la deuxième phase sous la pression des extrémistes de son gouvernement. Avec le soutien américain et sous les yeux du monde entier, Israël mène depuis le 7 octobre 2023 une campagne de génocide à Gaza, ayant causé plus de 162 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, majoritairement des enfants et des femmes, et plus de 14 000 disparus.