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Une manifestation est prévue mardi prochain à Paris pour soutenir Boualem Sansal, écrivain franco-algérien emprisonné en Algérie depuis plus de quatre mois. Le comité de soutien à l’auteur a publié un appel à cette action dans *La Tribune dimanche*, dénonçant une « condamnation à mort » suite à la demande d’une peine de dix ans de prison et d’une amende d’un million de dinars (environ 6 750 euros) par le tribunal correctionnel de Dar El Beida.
Des soutiens influents
Ses soutiens, qui comprennent des personnalités telles que l’ancien ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et l’ancienne membre du Conseil constitutionnel Noëlle Lenoir, se mobilisent pour contrer ce verdict. Dans leur déclaration, ils soulignent l’importance pour les citoyens engagés de se faire entendre contre ce qu’ils appellent un « funeste dessein ».
Les accusations contre Boualem Sansal
Accusé d’atteinte à l’unité nationale et d’outrage à une institution publique, Boualem Sansal a toujours maintenu qu’il n’avait aucune intention de nuire au régime algérien. Lors de son interrogatoire, il a affirmé que ses critiques relevaient d’une opinion personnelle, similaire à celles de nombreux Algériens.
L’appel d’Emmanuel Macron
Dans un contexte de tensions croissantes entre Paris et Alger, le président Emmanuel Macron a exprimé son souhait de voir Boualem Sansal libéré rapidement. Il a qualifié cette arrestation d’illégitime et a appelé à la « clairvoyance » du président algérien Abdelmadjid Tebboune, soulignant la nécessité de trouver une solution humaine et digne pour tous.
État de santé et situation actuelle
Le comité de soutien a alerté sur la détérioration de la santé de l’écrivain, qui deviendrait un « otage » des relations tendues entre les deux pays. Ils regrettent que la stratégie de dialogue et les démarches discrètes n’aient pas encore abouti à des résultats concrets concernant sa libération.