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Lorsque nous cherchons à identifier une action qui pourrait multiplier sa valeur à long terme, certaines tendances sous-jacentes sont à prendre en compte. Tout d’abord, il est essentiel d’observer un retour sur le capital emprunté (ROCE) qui soit en augmentation, et deuxièmement, une base de capital employé en expansion. Cela indique que l’entreprise est capable de réinvestir continuellement ses bénéfices pour générer des rendements plus élevés. Cependant, après avoir analysé Mieco Chipboard Berhad, nous ne pensons pas que ses tendances actuelles correspondent à celles d’une action à fort potentiel.
Retour sur le capital emprunté (ROCE) : Qu’est-ce que c’est ?
Pour clarifier, le ROCE est un indicateur qui évalue combien de revenus avant impôts (en pourcentage) une entreprise génère sur le capital investi dans son activité. La formule pour calculer ce ratio pour Mieco Chipboard Berhad est la suivante :
Retour sur le capital emprunté = Bénéfice avant intérêts et impôts (BAII) ÷ (Total des actifs – Passifs courants)
0.02 = 8,5 millions € ÷ (654 millions € – 227 millions €) *(Basé sur les douze derniers mois se terminant en décembre 2024)*.
Actuellement, Mieco Chipboard Berhad affiche un ROCE de 2,0%. Bien qu’il soit en ligne avec la moyenne du secteur de 2,4%, ce chiffre reste faible en soi.
La tendance du ROCE
Au cours des cinq dernières années, le ROCE et le capital employé de Mieco Chipboard Berhad sont restés globalement stables. Ce phénomène n’est pas rare dans les entreprises matures et stables qui ne réinvestissent pas leurs bénéfices, car elles ont probablement dépassé cette phase du cycle d’affaires. Il ne serait donc pas surprenant que Mieco Chipboard Berhad ne devienne pas une action à fort potentiel dans les prochaines années.
Les points clés à retenir
En ce qui concerne le retour sur le capital employé et les tendances de Mieco Chipboard Berhad, il n’y a pas beaucoup de changements à signaler. Les investisseurs semblent penser que de meilleures opportunités sont à venir, car l’action a enregistré un gain de 395 % pour les actionnaires qui ont conservé leurs titres au cours des cinq dernières années. Toutefois, à moins que ces tendances sous-jacentes ne s’améliorent, il ne faudrait pas s’attendre à des résultats trop optimistes.