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Le calendrier du Mondial féminin de hockey suscite des préoccupations croissantes parmi les joueuses de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). La capitaine de l’équipe canadienne, Marie-Philip Poulin, exprime son désir de ne pas interrompre la saison de la ligue pour représenter son pays.
Une interruption de presque un mois
Alors que la saison approche des séries éliminatoires, la LPHF observe une pause internationale de près d’un mois pour le Championnat du monde de hockey féminin, organisé par la Fédération internationale de hockey sur glace. Poulin souligne que cette longue interruption pourrait nuire à l’élan de la ligue.
« Honnêtement, il serait logique de ne pas interrompre notre saison », a déclaré Poulin, également capitaine de la Victoire de Montréal. « C’est une longue période de trois semaines pour la LPHF d’être en congé. »
Cinquante-sept joueuses des six équipes de la LPHF ont été sélectionnées pour représenter sept pays différents lors du Championnat, qui se tiendra du 9 au 20 avril à Ceske Budejovice, en Tchéquie. La ligue sera en pause jusqu’au 25 avril.
Importance des compétitions internationales
Malgré ces interruptions, Poulin et d’autres joueuses reconnaissent l’importance des compétitions internationales de haut niveau. Le Championnat du monde a toujours été une vitrine pour les joueuses, traditionnellement programmé en mars ou avril.
« C’était avant que la LPHF n’arrive, et avec la FIHG, nous savions que [le Championnat du monde] aurait lieu en avril », a rappelé Poulin. « Tout le monde va s’adapter à sa façon et ce sera excitant lorsque nous reviendrons à la fin du mois. »
Réactions des dirigeants
Danièle Sauvageau, directrice générale de la Victoire, admet que la situation est loin d’être idéale, mais elle souligne la nécessité de respecter un calendrier international établi. « Tout le monde est conscient de ce qui serait le meilleur scénario ou non. Mais ceci est le meilleur scénario, compte tenu du fait qu’il était prévu dans le calendrier », a-t-elle précisé.
Cette saison, deux autres pauses internationales ont déjà eu lieu, conformément à la convention collective, dont une pour le tournoi des 6 nations de l’Euro Hockey Tour féminin, en Finlande.
Inquiétudes pour les joueuses
Les pauses internationales soulèvent également des inquiétudes concernant les blessures. L’attaquante vedette Sarah Nurse, des Sceptres de Toronto, a subi une blessure au bas du corps lors de la Série de la Rivalité. Elle a été absente jusqu’au 23 mars.
Erin Ambrose, défenseuse de la Victoire et membre de l’équipe nationale canadienne, estime que peu importe le calendrier, chaque occasion de jouer pour son pays est précieuse. « Je suis assez chanceuse pour aller représenter mon pays à nouveau, ce que je ne tiendrai jamais pour acquis », a-t-elle déclaré.
Le chemin à suivre
Alors que certains joueurs, comme Poulin et Ambrose, se préparent à représenter leur pays, les autres membres de la Victoire retourneront s’entraîner après une courte pause. L’équipe continuera de travailler dur pour se préparer aux séries éliminatoires, même sans son entraîneuse-chef Kori Cheverie, qui sera avec l’équipe nationale.
« C’est certainement une période unique dans notre ligue en ce moment. Je ne veux pas dire que c’est un problème, c’est simplement une partie du paysage », a déclaré Amanda Boulier, défenseuse de la Victoire. « Nous allons en profiter pour travailler et nous améliorer. »