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Un conflit se profile à l’horizon à Grenade, où la mairie a récemment imposé par décret aux policiers locaux de travailler ce dimanche, en plein cœur de tensions avec les syndicats. Cette décision survient à l’approche de la célèbre course de l’athlétisme Padre Marcelino, qui devrait attirer plus de quatre mille participants.
Contexte de la décision municipale
Le Conseil municipal de Grenade a annoncé que, dans le cadre de l’organisation de la course, il a été décrété que la présence des agents de police est obligatoire pour garantir la sécurité des participants et le bon déroulement de l’événement. La conseillère en protection citoyenne, Ana Agudo, a précisé que cette décision a été prise suite au refus des syndicats de police de couvrir volontairement les horaires supplémentaires, une pratique courante jusqu’à présent.
Les revendications syndicales
Les syndicats de policiers demandent une augmentation de la prime de productivité pour les agents travaillant le week-end, ainsi que la possibilité de ne pas être contraints de travailler durant ces jours, ce qui, selon eux, devrait être une option. Ils rappellent que ce type de turnicité est inhérent aux fonctions policières et déjà rémunéré dans le cadre établi.
Les efforts de la mairie pour trouver une solution
Ana Agudo a déclaré que la mairie fait « des efforts considérables » pour dialoguer et répondre progressivement aux demandes des syndicats, tout en tenant compte de la situation économique de la ville. Elle a mentionné l’augmentation de la prime pour les journées de week-end et une prime spéciale pour chaque jour de la Semaine Sainte, afin de reconnaître l’effort opérationnel nécessaire pendant ces périodes.
Réactions et implications futures
Le Syndicat Indépendant de Police d’Andalousie (Sipan) a averti que l’imposition de services extraordinaires pourrait entraîner des « problèmes » durant la Semaine Sainte. Ils ont également rappelé que ce type de décret a été annulé à plusieurs reprises par les tribunaux, soulignant les complications juridiques possibles pour la mairie. La ville, selon Agudo, ne peut pas se permettre d’être « otage » de décisions syndicales qui pourraient compromettre la sécurité publique.
Image de l’événement
