Table of Contents
Une semaine après le puissant séisme qui a frappé la Birmanie, les familles des victimes continuent d’attendre avec désespoir la récupération des corps de leurs proches. Le tremblement de terre, survenu le 28 mars, a laissé une empreinte dévastatrice dans la ville de Mandalay, faisant 3 471 morts et 4 508 blessés, selon le dernier bilan des médias d’État.
Des opérations de secours en cours
Les secouristes, confrontés à des conditions climatiques difficiles, travaillent sans relâche pour déblayer les débris des bâtiments effondrés. La recherche de survivants est désormais remplacée par la quête des corps, alors que les familles anxieuses se rassemblent autour des lieux de désastre. Un proche d’une victime a partagé son chagrin : « *Ma sœur était en train de nager dans la piscine quand le tremblement de terre est arrivé. Il n’y a rien à expliquer, j’ai perdu ma sœur… Aujourd’hui, ils ont sorti sept corps. À chaque fois, on y croit, mais ce n’est jamais elle. C’est difficile pour la famille*. »
Les impacts des intempéries sur les secours
Les opération de secours sont également compliquées par des intempéries, qui aggravent les conditions de vie des rescapés. Les fortes pluies soulèvent des craintes quant à l’effondrement de bâtiments encore debout, rendant le travail des secouristes de plus en plus périlleux, alors qu’ils doivent faire face à des températures atteignant 37 degrés.
Une crise humanitaire croissante
Plus de 10 000 personnes se retrouvent sans abri, dormant sur le bord des routes. L’aide humanitaire est presque inexistante, surtout dans les zones rurales où les populations subissent le double poids de la guerre civile et du tremblement de terre. Tom Fletcher, responsable de l’aide humanitaire de l’ONU, a appelé la communauté internationale à se mobiliser. « *Les dégâts sont impressionnants. Des vies perdues. Des maisons détruites. Des moyens de subsistance anéantis. Mais la résilience est incroyable* », a-t-il déclaré.
Les Nations Unies estiment que plus de trois millions de personnes ont été affectées par cette catastrophe, qui vient s’ajouter à quatre ans de guerre civile, laissant l’économie et les infrastructures du pays en ruines et entravant l’arrivée de l’aide humanitaire.