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Trois individus âgés de 19 à 24 ans, soupçonnés d’avoir projeté une action violente, ont été arrêtés à Lille et Dunkerque, mercredi 2 avril. Ces arrestations ont été suivies de mises en examen, dont deux personnes ont été placées en détention provisoire. Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une information judiciaire le dimanche suivant.
Un projet d’attaque ciblant la communauté juive
Selon une source proche de l’enquête, le groupe prévoyait de cibler la communauté juive ainsi que des lieux publics tels que des foyers et des terrasses. Les autorités ont été alertées par un témoin, qui craignait que les menaces ne se transforment en actes violents.
Des preuves accablantes
Lors d’une perquisition au domicile du plus jeune des suspects, les enquêteurs ont découvert une lettre d’allégeance à Daech ainsi qu’un harnais ressemblant à un gilet explosif, équipé d’un dispositif de mise à feu à base de pétards. Aucun TATP, un explosif courant, n’a été trouvé, mais l’individu avait manifesté un intérêt pour sa fabrication.
Radicalisation et appels à la violence
Le principal suspect, en garde à vue, a déclaré que l’idée de passer à l’acte lui était venue lors d’une crise de troubles psychiques. Bien qu’il prétende avoir abandonné son projet, les éléments recueillis par les enquêteurs remettent cette affirmation en question. Il avait été actif sur les réseaux sociaux, appelant à la violence contre les « kouffars » et diffusant des contenus extrêmes.
La menace du terrorisme en France
Les deux mises en examen pour « participation à une association de malfaiteurs terroriste » soulignent la persistance de la menace terroriste en France. Elles sont accompagnées de charges de détention de substances destinées à créer des engins explosifs. Un troisième individu est également poursuivi pour « non-dénonciation d’un crime terroriste ».
Image de l’arrestation