Table of Contents
Lors de la campagne électorale fédérale qui approche de son milieu, le leader conservateur Pierre Poilievre a intensifié ses critiques à l’encontre du chef libéral Mark Carney, rendant ces critiques plus personnelles. Carney, de son côté, a répliqué en s’attaquant à la carrière politique de Poilievre.
Des échanges personnels au cœur de la campagne
Lors d’une conférence de presse mardi, Pierre Poilievre a qualifié Mark Carney de « grifter », insinuant qu’il ne différait pas de son prédécesseur, Justin Trudeau. Poilievre a également évoqué les liens de Carney avec des fonds d’investissement enregistrés aux Bermudes durant son passage chez Brookfield Asset Management.
En ajoutant une touche personnelle à ses critiques, Poilievre a déclaré que les électeurs ne devraient pas penser que Carney est différent de Trudeau simplement à cause de son « coupe de cheveux de banquier » et de ses « chaussettes bleues ».
Répliques de Carney
Mark Carney a répondu à ses critiques en soulignant que Poilievre n’a pas eu les mêmes responsabilités qu’il a eues en tant que gouverneur de la Banque du Canada pendant la crise financière de 2008. « Pierre Poilievre n’était pas à ces tables, il n’a pas eu cette responsabilité », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse plus tard dans la journée.
Endossement de Harper
Dans un contexte similaire, l’ancien premier ministre Stephen Harper a exprimé son soutien à Poilievre, affirmant qu’il possède l’expérience politique nécessaire en temps de crise. Selon Harper, Poilievre a démontré, au cours de deux décennies, sa capacité à évoluer avec l’expérience politique, ce qui est essentiel pour un premier ministre.
Commentaires de Carney sur les tensions régionales
À la suite d’un discours à Victoria, Carney a également fait des remarques sur la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, qu’il a qualifiée de « mauvaise idée » de l’envoyer à l’émission de Fox News. En réponse à des questions sur l’éventualité que ses commentaires contribuent à un sentiment d’aliénation dans l’Ouest, Carney a minimisé ces remarques, les qualifiant de « légères ».
Les sondages montrent un avantage libéral
Les derniers sondages indiquent que les libéraux sont en tête avec 44 % d’appui, tandis que les conservateurs se situent à environ 37 %. Mark Carney semble également surpasser Poilievre en termes de popularité, avec 55 % des répondants ayant une opinion favorable à son égard, contre 36 % pour Poilievre. En termes de préférence pour le poste de premier ministre, 50 % des répondants choisiraient Carney, contre 28 % pour Poilievre.
Réaction des autres leaders
Les autres chefs de partis, tels que le leader du Bloc québécois Yves-François Blanchet, ont également commencé à se concentrer sur Carney, l’accusant de ne pas se soucier du Québec. Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh a également exprimé ses inquiétudes concernant Carney, qualifiant ses liens avec l’évitement fiscal de préoccupants pour les électeurs.