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Un ancien pilote de la RAF, Ian Hewitt, qui vit avec un handicap permanent suite à un accident lors de sa formation, a dénoncé les coupes de bien-être proposées par le Parti travailliste, affirmant que celles-ci pourraient ruiner sa vie. À l’âge de 22 ans, alors qu’il n’était qu’à deux mois de sa formation, il a subi une blessure grave qui a déchiré sa colonne vertébrale, mettant ainsi un terme à sa carrière militaire.
Un parcours difficile depuis 2003
Ian Hewitt a été médicalement renvoyé de la RAF en 2003, quatre ans après l’incident, et il a dû apprendre à vivre avec la paralysie, des crises et des douleurs chroniques. Marié et père de quatre enfants, il fait partie des 800 000 Britanniques qui pourraient bientôt voir leurs allocations réduites à cause des réformes de bien-être proposées par le Parti travailliste dirigé par Sir Keir Starmer.
Des coupes qui inquiètent les vétérans
Les changements concernant les Paiements d’Indépendance Personnelle (PIP) ont suscité des craintes à l’échelle nationale, avec un risque de perte d’environ 5 200 euros par an pour de nombreuses personnes. Lors d’une apparition sur le plateau de Good Morning Britain, Ian, qui utilise des béquilles pour se déplacer, a exprimé ses inquiétudes quant à l’impact que ces coupes pourraient avoir sur des vétérans handicapés comme lui. Il a déclaré : « Je lutte dans une douleur constante, dépendant de la morphine chaque jour juste pour exister. Les PIP sont ma seule indépendance et me permettent de prendre un taxi pour mes rendez-vous à l’hôpital. »
Un soutien essentiel pour les familles
Ian Hewitt a également souligné que sa famille pourrait faire face à un double coup dur, avec la possibilité que sa femme perde son allocation d’assistance pour pouvoir s’occuper de lui. « L’impact serait énorme. C’est un effet extrêmement néfaste sur nos vies. Elle ne pourra pas prendre soin de moi et devra aller travailler », a-t-il ajouté, appelant le Premier ministre à revenir sur ces coupes budgétaires.
La voix des défenseurs des vétérans
Sur le plateau, Ian a été rejoint par Antony Cotton, une star de Coronation Street et défenseur des forces armées. En tant qu’ambassadeur de l’association caritative Soldiers, Sailors, Airmen and Families Association (SSAFA) et parrain de Help For Heroes, Cotton a exprimé ses préoccupations concernant l’impact des réformes sur les vétérans. Il a déclaré : « Nous devrions mieux traiter ces personnes. Notre communauté des forces armées est la colonne vertébrale de notre société, et nous devrions les traiter avec dignité et respect. »
Les réformes de bien-être en question
Le mois dernier, la secrétaire au Travail et aux Pensions, Liz Kendall, a présenté des mesures visant à réaliser des économies de 5 milliards d’euros, invoquant des coûts qui deviennent « insoutenables ». Les critères d’éligibilité pour les PIP vont être durcis, et les aides pourraient être interrompues pour ceux qui peuvent accomplir des tâches quotidiennes basiques.
Un avenir incertain pour des milliers de personnes
La fondation Resolution a averti que jusqu’à 1,2 million de personnes pourraient perdre jusqu’à 7 000 euros par an d’ici 2029-2030. Les réévaluations seront également renforcées, et les aides pour ceux qui ne peuvent pas travailler pourraient disparaître complètement, touchant potentiellement 600 000 bénéficiaires actuels. Les personnes souffrant de problèmes de santé mentale pourraient également ressentir une pression accrue pour chercher un emploi.
Des conséquences à long terme
Les réformes pourraient également affecter les jeunes adultes, qui ne pourront pas bénéficier de l’élément lié à la santé de l’Universal Credit, d’une valeur de 500 euros par mois, avant l’âge de 22 ans. Cependant, l’idée de geler les PIP en termes monétaires a été abandonnée face à la rébellion des membres de gauche du parti.
Les chiffres montrent que le nombre de bénéficiaires de PIP a augmenté de 71 % au cours des cinq dernières années, ce qui souligne la nécessité d’une révision des mesures actuelles. La ministre a été confrontée à la colère des députés travaillistes de gauche, qui ont remis en question son plan de mesures.