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Le gouvernement américain a annoncé, mercredi 9 avril, qu’il déposait un recours contre une décision de justice l’obligeant à redonner plein accès à la Maison Blanche à l’agence Associated Press (AP). Cette décision fait suite à un différend concernant l’appellation « Golfe du Mexique ».
Recours devant la cour d’appel
Le ministère de la Justice a déposé un recours auprès d’une cour d’appel, seulement un jour après qu’un juge fédéral a ordonné à la Maison Blanche de rétablir les accès de l’agence de presse, essentielle au paysage médiatique américain.
AP avait été exclue du bureau Ovale ainsi que de l’avion présidentiel « Air Force One » en février, en raison de son refus de se conformer à un décret de Donald Trump qui rebaptisait le Golfe du Mexique en « Golfe d’Amérique ».
Une décision jugée inconstitutionnelle
Un juge a statué, mardi, que l’exclusion d’AP constituait une violation de la Constitution, qui protège la liberté de la presse et d’expression. Il a commenté : « Si le gouvernement ouvre ses portes à certains journalistes, il ne peut pas fermer ces portes à d’autres journalistes à cause de leurs opinions ».
Réactions de l’Associated Press
AP a salué cette décision qui, selon eux, « consacre le droit fondamental de la presse et de la population à parler librement sans représailles de la part du gouvernement ». Fondée en 1846, l’agence emploie plus de 3 000 personnes à travers le monde et a publié plus de 375 000 articles, 1,24 million de photos et 80 000 vidéos en 2023, selon ses données.
Restrictions sur les médias
Depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, la Maison Blanche a restreint la place accordée aux grands médias américains, limitant l’accès à des organismes tels que l’Agence France-Presse. Cette décision semble favoriser les représentants de chaînes de télévision, blogs, sites internet ou podcasts qui sont populaires auprès de l’électorat trumpiste.