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La récente absence d’Isabel Díaz Ayuso, présidente de la communauté de Madrid, a suscité une vive polémique lors de la session de contrôle de l’Assemblée de Madrid. Ayuso était en voyage en Équateur pendant que son partenaire, Alberto González Amador, était convoqué devant la justice dans le cadre d’une enquête pour corruption. Elle a été remplacée par Miguel Ángel García Martín, son bras droit au sein du gouvernement.
Une absence remarquée
Lors des interpellations de l’opposition, García Martín a adopté le ton de sa présidente, faisant des déclarations controversées sur l’utilisation de fonds publics. Il a mentionné que l’argent des contribuables avait été utilisé pour des dépenses inappropriées, tout en critiquant le voyage du président du gouvernement, Pedro Sánchez, en Chine.
Réactions de l’opposition
Les porte-paroles de l’opposition, notamment Manuela Bergerot de Más Madrid et Mar Espinar du PSOE, ont réagi avec véhémence à l’absence d’Ayuso. Elles ont évoqué à plusieurs reprises la « salle vide de la présidente » pour souligner son manque d’engagement. Espinar a accusé Ayuso de fuir ses responsabilités et a critiqué la défense qu’elle a faite de son partenaire, qualifiant leur situation de “victime d’une opération d’État”.
Loin des affaires de l’État
Espinar a également fait une distinction entre les voyages internationaux d’Ayuso et de Sánchez, insinuant que la présidente s’était rendue en Équateur pour « se cacher », alors que le président était en Chine pour des questions d’une extrême gravité, notamment liées à une crise internationale.
Une « salle de la honte »
Manuela Bergerot a quant à elle qualifié l’absence d’Ayuso de « salle de la honte », accusant la présidente de disparaître avec des fonds publics. Elle a averti que la prochaine fois que la salle serait vide, ce serait parce que « la Quironesa sera sur le banc des accusés ».