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Le redémarrage de l’EPR de Flamanville, prévu initialement pour ce vendredi, est de nouveau repoussé. En effet, le réacteur nucléaire, en arrêt depuis le 15 février pour des raisons techniques, ne redémarrera pas comme anticipé en raison d’un prolongement de l’arrêt pour maintenance, a annoncé EDF le jeudi 10 avril.
Prolongement de l’arrêt pour maintenance
Selon EDF, cet arrêt a été prolongé afin de procéder à des opérations de maintenance sur des matériels essentiels pour garantir la montée en puissance du réacteur en toute sécurité. Le producteur d’électricité a précisé que les équipements concernés se trouvent dans la partie nucléaire des installations, sans donner davantage de détails sur leur nature.
Avant cette annonce, l’EPR était censé redémarrer ce vendredi après plusieurs reports. EDF a indiqué que l’arrêt est désormais prévu jusqu’au 17 avril, mais qu’il pourrait encore être prolongé.
Un processus de montée en puissance complexe
Le groupe EDF souligne que le premier démarrage d’un réacteur est un processus long, qui peut s’étendre sur plusieurs mois. Les ajustements nécessaires en phase d’essais et de contrôles peuvent modifier le calendrier de recouplage de l’EPR au réseau électrique. EDF prévoit d’atteindre la pleine puissance de 1 650 MW à l’été.
Cependant, des sources comme *La Tribune* rapportent que des difficultés rencontrées sur le turboalternateur pourraient empêcher le premier EPR tricolore de délivrer sa puissance maximale sans une lourde intervention, requérant le montage d’un échafaudage dans une zone difficile d’accès.
Historique de l’EPR de Flamanville
Le réacteur de Flamanville, qui représente la troisième génération de réacteurs nucléaires, a déjà subi deux arrêts programmés depuis son raccordement au réseau le 21 décembre 2024, avec un retard de douze ans. EDF avait averti que la montée en puissance de ce 57e réacteur français serait progressive, nécessitant plusieurs arrêts de maintenance programmés, ainsi que des interventions imprévues.