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Une collision tragique entre un hélicoptère militaire Black Hawk et un avion de ligne a fait 67 victimes à Washington, D.C., soulevant de nombreuses questions sur les circonstances de ce drame. Survenu en janvier près de l’aéroport Ronald Reagan Washington National, cet accident est l’un des plus graves incidents aériens des dernières décennies aux États-Unis.
Les circonstances du crash et l’erreur d’équipage
Le Black Hawk, avec à son bord un équipage de trois personnes, volait à une altitude plus élevée que prévu et a percuté de plein fouet le vol 5342 d’American Airlines, qui transportait 64 passagers et membres d’équipage. Malgré des avertissements répétés et la confirmation visuelle par l’équipage de l’hélicoptère de la présence de l’avion, la collision n’a pu être évitée.
Selon un article publié par le New York Times, le capitaine de l’armée Rebecca Lobach, âgée de 28 ans, était aux commandes du Black Hawk dans le cadre d’une évaluation annuelle. Il est précisé qu’elle ne présentait aucun problème de santé ou urgence médicale au moment de l’accident, qui s’est produit le 29 janvier.
L’équipage comprenait également le Chief Warrant Officer 2 Andrew Eaves, 39 ans, qui était l’instructeur, et le Staff Sgt. Ryan O’Hara, 28 ans. Environ 15 secondes avant l’impact, Lobach a reçu un ordre de son instructeur de tourner à gauche vers la berge du fleuve, ce qui aurait éloigné l’hélicoptère du chemin de l’avion, mais ce mouvement n’a pas été effectué.
Une enquête en cours et les premières conclusions
Depuis janvier, la National Transportation Safety Board (NTSB) enquête sur les causes exactes de la collision. Sean Duffy, secrétaire aux Transports, a qualifié la tragédie d’« évitable ». D’après les documents publiés jusqu’à présent, y compris un rapport préliminaire, l’erreur de l’équipage est mise en avant comme cause principale.
Un pilote actuel de Black Hawk, cité par People, affirme : « C’est une erreur 100 % humaine. Personne ne croit que cela ait été délibéré. C’était une mauvaise situation sur une trajectoire qui était une recette pour la catastrophe. » Il ajoute que la responsabilité pourrait incomber à l’instructeur qui, selon lui, aurait dû reprendre le contrôle de l’appareil.
Analyse des causes et facteurs aggravants
Un autre pilote expérimenté, qui a souhaité garder l’anonymat, corrobore cette hypothèse en expliquant : « Oui, le pilote aux commandes a commis l’erreur, mais la responsabilité finale repose sur l’instructeur qui devait intervenir. »
Il évoque également des problèmes potentiels liés au contrôle aérien et à la congestion autour de l’aéroport, soulignant que plusieurs défaillances cumulées ont conduit à la catastrophe. Il utilise la métaphore du fromage suisse pour décrire cette série d’erreurs : « Chaque tranche a des trous, ce sont les failles où les erreurs peuvent survenir. On met en place des protections pour que ces trous ne s’alignent pas. Ici, ils se sont tous alignés, ce qui est rare, mais peut être mortel. »
Image de l’accident
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