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Dave Portnoy, président de Barstool, a décidé d’envoyer deux étudiantes à Auschwitz après un incident antisémite survenu dans l’un de ses bars à Philadelphie. Ce geste, qu’il finance personnellement, vise à transformer un acte regrettable en une expérience éducative.
Un acte antisémite dans un bar de Philadelphie
Lors d’un service en bouteille au Barstool de Sansom Street, plusieurs clients ont exhibé des pancartes. Parmi elles, une comportait un message ouvertement antisémite : « F*** the Jews ». Dave Portnoy, lui-même juif, a appris cet incident alors qu’il se préparait pour le Met Gala, et a immédiatement pris les choses en main.
Il a indiqué qu’il était à la recherche des serveuses et des clients impliqués, précisant que les deux jeunes femmes responsables du service aux tables en question avaient déjà été licenciées. Ces étudiantes fréquenteraient probablement l’université Temple, à Philadelphie.

Une réponse ferme et éducative
Dans une vidéo en colère publiée sur X, Portnoy a expliqué qu’il avait contacté toutes les personnes concernées et qu’un accord avait été trouvé. Il a annoncé son intention de financer un voyage pour ces deux jeunes femmes vers les camps de concentration d’Auschwitz, en Pologne, afin qu’elles puissent mieux comprendre l’ampleur de leurs actes.
« Je les envoie à Auschwitz », a-t-il déclaré. « Elles ont accepté d’y aller. Elles feront une visite des camps de concentration en Allemagne, et j’espère qu’elles apprendront quelque chose. »
Portnoy estime que cette démarche permettra aux étudiantes de réfléchir à leurs actes et d’éviter qu’ils ne se reproduisent. Il souhaite aussi que cela serve d’exemple à d’autres, soulignant que les mots ont un poids réel.

Un apprentissage historique nécessaire
Selon Portnoy, ce voyage permettra aux deux étudiantes d’acquérir une meilleure connaissance de l’histoire et de se sensibiliser davantage aux horreurs de l’Holocauste. « Elles vont apprendre un peu d’histoire et, espérons-le, s’instruire », précise-t-il.
Il a également exprimé son exaspération envers ceux qui souhaitent que la vie de ces jeunes femmes soit ruinée, estimant que la sanction choisie est un compromis juste et constructif.
Enfin, il a confirmé avoir licencié les deux serveuses, qualifiant l’une d’elles de « la personne la plus stupide avec qui il ait jamais parlé ». Il ne sait pas si cette dernière pensait faire une déclaration politique, mais a précisé qu’elle avait quelque peu contraint sa collègue à participer à cette mise en scène.