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Les tensions entre l’Inde et le Pakistan s’intensifient au Cachemire, avec des attaques par missiles et drones ayant causé de nombreuses victimes civiles et militaires. Ce conflit, qui perdure depuis des décennies, atteint un niveau alarmant, menaçant la stabilité régionale.
Accusations mutuelles d’attaques par missiles et drones
Le gouvernement indien a accusé le Pakistan d’avoir lancé des attaques sur son territoire à l’aide de missiles et de drones. Selon le ministère indien de la Défense, « le Pakistan a tenté de toucher plusieurs objectifs militaires en utilisant ces moyens », mais ces attaques ont été « neutralisées » grâce aux systèmes de défense aérienne indiens.
De son côté, le Pakistan affirme avoir abattu « à ce jour 25 drones de fabrication israélienne » lancés par l’Inde, renforçant les accusations d’escalade militaire entre les deux pays.
Victimes civiles au Cachemire et situation sur la ligne de contrôle
Le ministère indien des Affaires étrangères a rapporté la mort de 13 civils et 59 blessés sur le territoire indien depuis la veille, victimes du feu d’artillerie pakistanais. Tous les décès ont été enregistrés dans le village de Poonch, situé au nord-ouest, le long de la « ligne de contrôle » qui sépare effectivement le Cachemire entre Inde et Pakistan. Dans ce même village, 44 personnes sont blessées.
Ces échanges de tirs nocturnes et d’artillerie légère ont été confirmés par l’armée indienne, tandis qu’Islamabad n’a pas validé ces incidents. Au total, 43 morts ont été recensés des deux côtés de la frontière, Islamabad signalant 31 civils tués par les bombardements indiens et les affrontements, New Delhi indiquant au moins 12 victimes causées par les attaques pakistanaises.
Réactions internationales : l’appel à la modération de l’Union européenne
L’Union européenne, par la voix de son Haut Représentant pour la politique étrangère, Kaja Kallas, condamne fermement l’attaque terroriste du 22 avril à Pahalgam, Jammu-et-Cachemire, qui a causé la mort de civils innocents. « Le terrorisme ne peut jamais être justifié », a-t-elle déclaré, appelant à traduire les responsables en justice.
L’UE suit avec inquiétude la montée des tensions et les conséquences dramatiques, notamment la perte potentielle de vies supplémentaires. Elle exhorte les deux parties à faire preuve de retenue, à désamorcer les tensions et à éviter de nouvelles attaques afin de protéger les populations civiles. Un dialogue est vivement recommandé pour résoudre ce conflit.
Escalade militaire et débat sur les pertes aériennes
Les affrontements récents font suite à l’Opération Sindoor, une attaque de missiles indiens menée contre neuf sites pakistanais qualifiés par New Delhi de « camps terroristes ». En réponse, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a promis que son pays « vengerait » les victimes des bombardements.
Sur les réseaux sociaux indiens, des rumeurs circulent sur l’abattage de plusieurs avions de chasse indiens par le Pakistan en représailles à l’opération. Islamabad prétend avoir abattu au moins cinq avions, tandis que New Delhi n’a pas confirmé officiellement ces pertes. Des témoins indiens ont rapporté la présence de débris d’au moins deux avions non identifiés dans les régions du Pendjab et du Cachemire.
Des sources de l’intelligence française, relayées par CNN, indiquent que le Pakistan aurait touché un avion Rafale indien. De même, Reuters et le New York Times citent des officiels indiens affirmant que deux avions ont été abattus mercredi matin. Des images d’avions crashés ont circulé sur internet avant d’être retirées en cours de journée.