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Le président américain Donald Trump est arrivé mardi matin en Arabie Saoudite, marquant ainsi sa première visite à l’étranger depuis son entrée en fonction. Cette tournée, qui durera quatre jours, inclut également le Qatar et les Émirats arabes unis. Elle vise à conclure d’importants accords dans un contexte régional où les négociations pour résoudre les conflits restent difficiles.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a accueilli Donald Trump à l’aéroport international Roi Khaled de Riyad, la capitale.
La visite s’étendra du 13 au 16 mai et a été qualifiée d’« historique » par Trump lors d’un discours prononcé lundi à la Maison-Blanche.
La porte-parole de la Maison-Blanche, Caroline Levitt, a souligné l’importance que le président Trump attache à ce voyage en Arabie Saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis.
Programme de la visite
Donald Trump commencera son périple à Riyad, où se tiendra le Forum d’investissement saoudo-américain. Il se rendra ensuite au Qatar mercredi, puis aux Émirats arabes unis jeudi.
À Riyad, il rencontrera également les dirigeants des six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) : Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Qatar, Koweït et Sultanat d’Oman.
La délégation américaine comprend le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, le secrétaire d’État Marco Rubio, le secrétaire au Trésor Scott Peasant, ainsi qu’un groupe influent de chefs d’entreprise américains, dont Elon Musk, PDG de Tesla et conseiller de Trump.
Trump a également évoqué la possibilité d’un déplacement en Turquie jeudi, pour participer à des pourparlers qui pourraient réunir en face à face le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Il a en revanche précisé qu’il ne se rendrait en Israël que si un progrès significatif était réalisé, notamment un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, actuellement refusé par Tel-Aviv.
Visite historique et enjeux géopolitiques
Cette visite constitue la première tournée officielle à l’étranger de Donald Trump depuis sa prise de fonction en janvier dernier. Il avait auparavant effectué un déplacement bref à Rome pour assister aux funérailles du pape François.
Le prince héritier saoudien (à droite) et Donald Trump à leur arrivée à l’aéroport Roi Khaled à Riyad (Getty)
Perspectives d’investissements majeurs
Les États-Unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis devraient annoncer des projets d’investissements totalisant plusieurs milliers de milliards de dollars.
En janvier dernier, l’Arabie Saoudite s’était déjà engagée à investir 600 milliards de dollars aux États-Unis sur une période de quatre ans.
Il y a huit ans, Trump avait également choisi l’Arabie Saoudite pour sa première visite officielle à l’étranger, où il avait pris une photo mémorable avec un cristal lumineux et participé à une danse traditionnelle avec une épée.
Sa décision actuelle de privilégier les pays du Golfe plutôt que ses alliés occidentaux traditionnels souligne l’importance géopolitique croissante de ces États et leur rôle clé dans la résolution des conflits régionaux, ainsi que les relations commerciales privilégiées qu’il entretient avec eux.