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Le Paris Saint-Germain a franchi une étape majeure en se qualifiant pour la finale de la Ligue des champions 2025, un parcours marqué par des hauts et des bas mais couronné de succès. Cette performance historique témoigne des progrès constants du club tout au long de la compétition.
Une qualification historique au Parc des Princes
Le Parc des Princes s’est transformé en un véritable volcan incandescent lors de la soirée du 7 mai, avant que les célébrations gagnent les rues de Paris pour marquer cette qualification historique. Cinq ans après leur première expérience en finale, jouée en huis clos dans un contexte pandémique, les Parisiens ont cette fois validé leur billet dans des conditions classiques, avec des confrontations aller-retour.
Le président Nasser Al-Khelaïfi n’a pas caché sa fierté : « On est très fiers, on a montré qu’on était une grande équipe », a-t-il déclaré après la victoire contre Arsenal qui a scellé leur place en finale.
Quatorze ans de transformation sous l’ère qatarie
Il aura fallu quatorze années sous la gouvernance qatarienne au PSG pour voir l’équipe s’affirmer véritablement au plus haut niveau européen. Autrefois critiquée pour sa dépendance excessive à des stars individuelles souvent décriées, l’équipe a su évoluer vers un collectif solide et efficace, notamment depuis l’arrivée de Luis Enrique à l’été 2023.
Le destin veut que la finale se disputera à Munich, là où, en 2023, le club avait acté l’échec de son projet galactique après une élimination précoce contre le Bayern. Le capitaine Marquinhos, présent depuis 2013, a rappelé la valeur de ces expériences : « Ces expériences sont des cicatrices dans l’histoire d’un joueur, mais ça te fait grandir ».
Un parcours semé d’obstacles et de leçons
Le PSG a surmonté plusieurs revers mémorables : la remontada de 2017, l’élimination contre Manchester United en 2019 et la défaite en finale face au Bayern en 2020. Cette saison ne fut pas différente, avec un début chaotique en phase de groupes qui avait laissé le club virtuellement éliminé.
Grâce à la résilience de l’équipe et à l’éclosion d’Ousmane Dembélé, repositionné en faux numéro 9 et auteur de 33 buts cette saison, Paris a retrouvé son efficacité pour se qualifier brillamment au printemps.
« Au fil de la compétition, j’ai toujours défendu mon équipe. En dehors de l’efficacité en phase de groupes, les statistiques ont toujours montré qu’on était une des meilleures équipes d’Europe. »
— Luis Enrique, entraîneur du PSG
Une épreuve de force en phase à élimination directe
Parcours ardu, la phase à élimination directe a vu le PSG défier et vaincre plusieurs géants européens. Après un exploit sur la pelouse de Liverpool, favori de la compétition, le club a su résister à Aston Villa avant de dominer Arsenal en demi-finale.
Le tirage complexe, incluant Manchester City et l’Atlético de Madrid en phase de groupes, a permis à l’équipe de grandir et de s’affirmer, selon Luis Enrique : « Le fait d’avoir eu un tirage aussi complexe a permis à mon équipe de grandir et de s’améliorer ».
Vers une finale face à l’Inter Milan, un adversaire redoutable
Le dernier obstacle avant le sacre est de taille : l’Inter Milan, qui a impressionné en demi-finale lors d’un affrontement épique face au FC Barcelone. Une équipe à la mentalité très forte, dominante sur coups de pied arrêtés et riche d’une grande expérience, comme l’a décrit Luis Enrique.
Le PSG dispose désormais de plus de trois semaines pour peaufiner sa stratégie et tenter de devenir le deuxième club français sacré en Ligue des champions, imitant ainsi l’Olympique de Marseille qui avait triomphé en 1993, également à Munich contre une équipe milanaise.