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Rencontres diplomatiques à Riyad
Le président américain Donald Trump a entamé ce mercredi une série de rencontres à Riyad, réunissant les dirigeants des pays du Golfe ainsi que le président syrien Ahmed Al-Charaa. Ces entretiens interviennent avant son déplacement à Doha, marquant le deuxième jour d’une visite régionale qualifiée d’« historique ». Cette étape fait suite à une journée chargée à la capitale saoudienne.
Lors de son discours au forum d’investissement saoudo-américain la veille, Trump a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à Damas. Il doit rencontrer brièvement Ahmed Al-Charaa en marge du sommet américano-golfe, selon la Maison-Blanche, sans plus de précisions.
Ce geste marque un tournant majeur dans la politique américaine, puisqu’il a été décidé à la demande du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Par ailleurs, Trump s’entretiendra avec les représentants des six pays du Conseil de coopération du Golfe : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Qatar, Koweït et Oman.
Investissements majeurs signés
Cette journée diplomatique suit une série d’accords commerciaux évalués à plusieurs milliards de dollars. Les États-Unis et l’Arabie saoudite ont conclu des contrats dans les domaines de l’énergie, de l’intelligence artificielle, de l’armement et des technologies.
- La Maison-Blanche a annoncé que Riyad achètera des armes pour près de 142 milliards de dollars, qualifiant cet accord de « plus importante transaction d’armement de l’histoire ».
- La société saoudienne Data Volt investira 20 milliards de dollars dans des projets liés à l’intelligence artificielle aux États-Unis.
- Des entreprises technologiques, dont Google, prévoient également des investissements bilatéraux dans les deux pays.
Cap sur Doha pour les négociations sur Gaza
Après le sommet américano-golfe, Donald Trump se rendra à Doha où se tiennent des négociations visant à instaurer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Ces pourparlers impliquent l’envoyé spécial américain Steve Witkoff, mais aucun progrès notable n’a encore été rapporté.
La visite intervient quelques jours après des négociations directes entre Washington et le mouvement islamiste Hamas pour la libération d’Idan Alexander, un Américano-Israélien détenu.
Fin de la tournée et perspectives régionales
Trump conclura sa tournée au Moyen-Orient par une visite aux Émirats arabes unis. Il a toutefois évoqué la possibilité d’un déplacement en Turquie, en fonction des besoins, ce jeudi. Cette visite coïncide avec une rencontre entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky, qui doivent discuter d’un cessez-le-feu de 30 jours, proposé par Trump à la suite de négociations avec Moscou et Kiev.
Le président américain ne prévoit pas de se rendre en Israël durant cette tournée, mais a laissé entendre qu’il pourrait se déplacer à Tel-Aviv si des avancées substantielles étaient réalisées concernant un cessez-le-feu à Gaza.
Cette visite, qui se poursuit jusqu’au 16 mai, constitue la première tournée internationale de Trump depuis le début de son second mandat, après un court séjour à Rome pour assister aux funérailles du pape François.