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Le Pakistan a lancé l’opération Al-Bunyan Al-Marsous, visant spécifiquement les bases et camps militaires indiens, intensifiant ainsi les tensions déjà vives entre les deux pays voisins.
Déploiement de l’opération militaire
Dans les premières heures du samedi, l’armée pakistanaise a annoncé le déclenchement de l’opération Al-Bunyan Al-Marsous. Cette offensive cible plusieurs positions stratégiques des forces indiennes, notamment des bases aériennes à Bhatankot et Udhampur. Parallèlement, Islamabad a fermé son espace aérien à tous les vols entrants et sortants.
Des images diffusées montrent des frappes précises sur ces emplacements, confirmant l’intensité de l’attaque pakistanaise.
Escalade des hostilités et usage de drones
Quelques heures avant cette opération, l’armée pakistanaise a affirmé avoir abattu 77 drones d’attaque israéliens utilisés par l’Inde, marquant un nouveau tournant dans ce conflit militaire. Ces déclarations ont été faites par le général Ahmed Sharif Chaudhry, directeur des relations publiques de l’armée pakistanaise, lors d’une conférence de presse.
Le général a aussi dénoncé les attaques indiennes visant des zones civiles, faisant état de 33 morts et 62 blessés parmi la population civile suite à ces agressions, et a qualifié ces actes d’ »agression délibérée ».
Réactions et messages entre les deux parties
En réponse aux accusations indiennes concernant des pertes aériennes ou des attaques pakistanaises à l’intérieur de l’Inde, le général Chaudhry a défié New Delhi de présenter au moins les débris d’un avion indien abattu, soulignant qu’aucun soldat pakistanais n’a été tué malgré des blessés.
Il a lancé un avertissement clair : « Si vous appréciez nos représailles, nous répondrons à votre demande au moment, au lieu et avec les moyens que nous choisirons ». Le général a ajouté que le Pakistan est prêt à toutes les éventualités et a mis en garde contre une poursuite de l’escalade, affirmant que leur pays « mettra un terme à ce qu’ils ont commencé ».
Contexte récent des affrontements
Jeudi, des médias indiens ont rapporté que le Pakistan aurait frappé des dépôts de munitions dans le Jammu-et-Cachemire, des allégations démenties par Islamabad qui a qualifié ces attaques d’infondées, notamment celles présumées dans les secteurs de Bhatankot et Srinagar.
Ce regain de violences intervient après que l’Inde a mené, le 6 mai, des frappes de missiles sur ce qu’elle décrit comme des « caches terroristes » sur le territoire pakistanais, en réponse à une attaque meurtrière du 22 avril à Pahalgam ayant fait 26 victimes.
Selon New Delhi, neuf sites de groupes armés ont été touchés, tandis qu’Islamabad affirme que six zones civiles ont été atteintes, provoquant 33 morts et 62 blessés. Le Pakistan a également revendiqué l’abattage de cinq avions de combat indiens durant cette opération, une information non confirmée par les autorités indiennes.