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Dimanche 4 mai, Holly LaFavers, une habitante du Kentucky âgée de 46 ans, a vécu une surprise inattendue qui a chamboulé sa journée paisible. Alors que son fils Liam, âgé de 8 ans, jouait tranquillement dans la rue, plusieurs livreurs ont déposé à leur domicile une quantité impressionnante de sucettes, transformant cette livraison en véritable avalanche sucrée.
Une livraison hors norme de sucettes
Au fil de la matinée, un livreur a apporté successivement 22 cartons de sucettes, chacun pesant environ dix kilos, soit plus de 220 kilos au total. Cette montagne sucrée contenait environ 50 600 bonbons. Puis, un second livreur a tenté de livrer 8 boîtes supplémentaires, que Holly LaFavers a réussi à refuser juste à temps. Malgré tout, elle a entendu son fils s’exclamer joyeusement : « Maman, mes Dum-Dums sont là ! ».
Cette découverte a immédiatement alerté la mère, qui avait remarqué un solde bancaire inquiétant ce matin-là : 3 700 euros manquaient sur son compte. Elle a rapidement compris que son fils avait passé une commande erronée sur Amazon, acquérant par inadvertance 70 000 sucettes.
L’erreur d’un enfant et ses conséquences financières
Liam souhaitait organiser un carnaval pour ses amis, mais une confusion dans la navigation sur le site d’e-commerce a abouti à cette commande démesurée. Ce genre d’erreur n’est pas isolé : en 2022, un enfant avait dépensé l’équivalent de 900 euros sur le jeu en ligne Roblox. Dans un autre cas, un bambin de 3 ans avait engendré une dépense de 275 euros en visionnant des films sur un appareil mobile.
Pour prévenir ces incidents, certains services comme ceux d’Epic Games, créateur de Fortnite, permettent de contester les achats non désirés. De leur côté, les appareils Apple destinés aux enfants intègrent une fonction « demander d’acheter » qui exige une validation adulte avant toute transaction.
Amazon face à la situation et mobilisation locale
Au départ, Amazon a refusé de reprendre les bonbons, invoquant qu’il s’agissait de denrées alimentaires. Désemparée, Holly LaFavers a alors sollicité la solidarité de ses voisins via un message Facebook annonçant la vente des boîtes encore scellées, au prix de 130 euros l’unité.
Rapidement, une vague de soutien est née : un chiropracteur local a proposé d’acheter deux boîtes, tandis qu’une banque en a demandé trois. L’affaire a également suscité l’intérêt des médias américains, plaçant la famille sous les projecteurs.
Une issue favorable et un geste généreux
Face à la médiatisation, Amazon a finalement accepté de rembourser Holly LaFavers. Dans un message, la multinationale a précisé avoir « travaillé directement » avec elle pour « transformer une situation délicate en quelque chose d’agréable », tout en confirmant qu’elle ne reprendrait pas les cartons.
En remerciement, Holly a décidé d’offrir les sucettes aux personnes intéressées ainsi qu’à des associations caritatives, une école et une église. Quant à Liam, il n’a plus le droit d’utiliser internet pour le moment, mais il aura bientôt l’occasion de visiter l’usine Spangler Candy Co, fabricant des Dum-Dums, et de savourer les friandises en toute sécurité.