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Le cancer du sein triple négatif, représentant environ 15 % des cancers du sein, reste l’une des formes les plus agressives de cette maladie. Sa particularité réside dans l’absence de récepteurs hormonaux et du récepteur HER2, ce qui rend les traitements hormonaux classiques inefficaces, limitant ainsi les options thérapeutiques pour les patientes atteintes.
Un cancer aux caractéristiques biologiques particulières
Ce type de cancer se distingue par l’absence d’expression des récepteurs aux hormones œstrogène et progestérone, ainsi que du récepteur HER2, habituellement ciblés par les traitements standards. Cette particularité explique la résistance de ces tumeurs aux thérapies hormonales conventionnelles, y compris les dernières hormonothérapies ciblées, rendant la prise en charge plus complexe.
Les traitements actuels et leurs limites
À l’heure actuelle, la prise en charge classique du cancer du sein triple négatif repose principalement sur la chimiothérapie et l’immunothérapie, visant à réduire la taille des tumeurs. Ces approches restent cependant insuffisantes pour certaines patientes, notamment celles présentant des formes héréditaires associées à des mutations génétiques spécifiques.
Une avancée prometteuse avec l’olaparib
Les progrès récents en oncologie ont permis d’élargir l’arsenal thérapeutique, notamment grâce à l’introduction d’olaparib, un inhibiteur de la poly-ADP ribose polymérase (PARP). Cette molécule cible spécifiquement les cancers liés aux mutations BRCA1 et BRCA2, souvent responsables des formes héréditaires du cancer triple négatif.
Olaparib a ainsi révolutionné la prise en charge de ces patientes, contribuant à améliorer significativement les taux de rémission en agissant sur la réparation de l’ADN des cellules tumorales.