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Une série d’incidents impliquant des tirs de mortier d’artifice sur une caserne de la gendarmerie à Beaune, en Côte-d’Or, a conduit à des condamnations judiciaires et à la mise en lumière d’un phénomène préoccupant. Depuis la fin mai, plusieurs tirs, souvent à l’aide de feux d’artifice détournés de leur usage festif, visaient systématiquement le site militaire, touchant aussi bien les bâtiments administratifs que les logements des gendarmes et de leur famille.
Interventions policières et arrestations
Une opération judiciaire d’envergure a été menée mercredi dernier, impliquant une unité spécialisée et un hélicoptère de la gendarmerie de Dijon. Celle-ci a permis d’interpeller neuf individus, parmi lesquels quatre ont été formellement identifiés comme responsables des tirs, dont trois mineurs.
Les sanctions et l’identification des auteurs
Le principal auteur, un homme majeur, a été condamné à six mois de prison ferme et a été immédiatement incarcéré à l’issue de son jugement en comparution immédiate. Il est poursuivi pour dégradations par un moyen dangereux pour les personnes et violences sur un militaire de la gendarmerie. Les autres auteurs mineurs seront présentés devant un juge des enfants dans le cadre de leur procédure.
« Ces tirs, qui ont visé diverses structures de la caserne, ont notamment endommagé des logements et des bâtiments administratifs, » précise la gendarmerie dans un communiqué. « Les projectiles ont même atteint les fenêtres du domicile d’un militaire, » ajoutent-ils.
Une problématique croissante
Ce type de violence, alimenté par la détournement de feux d’artifice à des fins non festives, inquiète les autorités. Les autorités locales, quant à elles, soulignent la nécessité de renforcer la surveillance afin de prévenir de futures agressions qui mettent en danger la sécurité des personnels et de leur famille.