Table of Contents
La Fashion Week masculine de Paris a débuté avec éclat en présentant une variété de styles allant de la mode engagée à l’artisanat régional, tout en conservant une touche de chic décontracté. La deuxième journée a mis en lumière des créateurs tels que Jeanne Friot, Egonlab et AMI, chacun offrant une vision unique de la mode contemporaine.
Jeanne Friot célèbre la communauté transgenre
Jeanne Friot, figure montante de la mode française, a ouvert la journée sous un ciel menaçant, présentant une collection dédiée à la communauté transgenre. Ce concept innovant de « gender fuck » transcende les normes de genre traditionnelles.
Pour la saison printemps-été 2026, sa collection mixte mélange robes asymétriques, bermudas, blazers larges et kilts, le tout dans une palette de blanc, bleu et rose pastel.
Jeanne Friot a expliqué : « C’est littéralement le drapeau trans », soulignant son rôle d’alliée pour rendre cette communauté visible. Son engagement pour une mode éco-responsable se traduit par des robes faites à partir de ceintures de cuir réutilisées, une signature de son travail.
Chic et décontracté chez AMI
Alexandre Mattiussi a dévoilé la nouvelle collection d’AMI malgré une météo capricieuse, à travers un défilé aux éclairs et à la pluie. Sur la place des Victoires, des mannequins ont présenté des looks classiques mêlant chic et décontraction.
Les chemises, longues et ouvertes, sont associées à des foulards autour du cou, et les vestes cintrées descendent sur les hanches. La palette de couleurs est sobre, avec des tons de blanc, noir, beige et bleu ciel.
Van Beirendonck à la recherche de la lumière
Le créateur belge Walter Van Beirendonck a exploré le thème de la guerre à travers des motifs floraux doux et des imprimés camouflage. Le défilé a débuté avec une interprétation antimilitariste de « Sag mir wo die Blumen sind », célèbre chanson de Marlene Dietrich.
Ses pièces colorées, inspirées par des costumes historiques, visent à apporter de la lumière dans un monde sombre, encourageant chacun à « regarder en arrière, en bas et devant soi ».
Hommage à l’artisanat breton chez Egonlab
Egonlab a revisité l’héritage breton en hommage au grand-père d’un des créateurs. La collection mélange cols de chemises stylisés, vestes à capuches démesurées et coiffes en dentelles.
La collection mixte propose des costumes impeccablement coupés et des ensembles en denim, le tout accompagné de bottes de cowboy. L’œuvre phare est une cape en faïence cuite par induction, nécessitant 315 heures de travail.
Hed Mayner et sa vision déstructurée
Le créateur israélien Hed Mayner a présenté une approche « quasi anti-structurelle » du vêtement. Des trenchs légers se superposent à des vestes fluides, tandis que ses t-shirts asymétriques ajoutent une touche de modernité.
Les accessoires incluent des chapeaux cloches texturés et des chaussures variées, allant des baskets aux chaussons confortables, reflétant une esthétique à la fois décontractée et originale.