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La Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples (CADHP) a récemment rejeté les recours déposés par l’ancien président de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, et l’ex-Premier ministre, Guillaume Soro. Tous deux contestaient le traitement qu’ils avaient reçu de la part de la justice ivoirienne, ce qui les empêche de se présenter aux élections présidentielles de 2025.
Rejet des requêtes par la CADHP
Dans un arrêt rendu le 26 juin, la CADHP a conclu que Laurent Gbagbo n’avait pas prouvé ses allégations concernant les violations de ses droits. La Cour a affirmé que la Côte d’Ivoire n’avait pas violé son droit à la participation dans les affaires publiques, et a également précisé qu’il n’y avait pas de traitement inégalitaire à son égard.
Situation de Guillaume Soro
Concernant Guillaume Soro, la Cour a jugé sa requête « irrecevable » en raison de l’existence de recours internes qu’il devait encore épuiser avant de saisir la CADHP. Les deux hommes, dont les condamnations à des peines de prison sont à l’origine de leur radiation des listes électorales, n’ont pas pu réagir immédiatement à cette décision.
Contexte judiciaire
Laurent Gbagbo, bien qu’acquitté par la Cour pénale internationale, purge une peine de 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011. Quant à Guillaume Soro, il a été condamné en 2020 à 20 ans de prison en son absence pour « recel de détournement de deniers publics », avant d’être condamné à la perpétuité un an plus tard pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
Impacts sur l’élection présidentielle
La prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire est prévue pour le 25 octobre 2025. En plus de Gbagbo et Soro, d’autres figures de l’opposition, comme Tidjane Thiam et Charles Blé Goudé, sont également exclues de la liste électorale pour diverses raisons, incluant des problèmes de nationalité et des condamnations judiciaires.