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Blaise Metreweli, première femme à la tête du MI6, héritage familial controversé

by charles
Royaume-Uni, Ukraine, Allemagne, Russie

Blaise Metreweli, première femme à diriger le MI6, héritière d’un passé familial complexe lié au nazisme

En juin dernier, Blaise Metreweli a été nommée à la tête du Secret Intelligence Service (MI6), faisant d’elle la première femme à occuper cette fonction prestigieuse. Cependant, son arrivée à ce poste s’accompagne de révélations surprenantes concernant son passé familial et ses origines. Une enquête approfondie du Daily Mail a mis en lumière le pedigree atypique de cette nouvelle dirigeante, dont l’histoire familiale est marquée par des conflits et des divisions liés à la Seconde Guerre mondiale.

Blaise Metreweli, nouvelle patronne du MI6
Photo de Blaise Metreweli, la nouvelle patronne du MI6

Les recherches ont identifié son grand-père paternel comme étant Constantine Dobrowolski, un homme d’origine ukrainienne qui a été un espion nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Surnommé « Le Boucher » ou « Agent n°30 » par la Wehrmacht, il aurait activement participé à l’extermination des Juifs en Ukraine, selon des courriers retrouvés dans les archives. Engagements qui contrastent avec le profil actuel de Blaise, engagée dans la lutte contre les menaces modernes à la sécurité nationale.

Un passé familial marqué par la guerre et l’espionnage

Recruté dans l’armée russe, Constantine Dobrowolski a été envoyé au front avant de rejoindre le camp de l’Allemagne nazie, où il aurait été un acteur clé des opérations de l’occupant. Son épouse, quant à elle, a fui la guerre avec leur fils de deux mois – le futur père de Blaise – pour s’installer au Royaume-Uni, où elle a repris sa vie sous un nouveau nom, David Metreweli, après son remariage en 1947.

Selon une source de la BBC, Constantine Dobrowolski figurait également sur une liste de personnes recherchées par le KGB dans les années 1960, accusé d’être un agent de renseignement étranger et un « traître à la mère patrie ».

Une origine complexe, peu connue de Blaise Metreweli

Interrogé sur ces révélations, le ministère britannique des Affaires étrangères a précisé que Blaise n’avait jamais rencontré ni connu ses grands-parents paternels. « L’ascendance de Blaise est marquée par des conflits et des divisions, et elle n’est que partiellement connue », a indiqué le ministre en charge. Il a également souligné que cet héritage familial difficile a renforcé sa détermination à œuvrer pour la protection de la sécurité nationale contre les menaces des États hostiles.

Ce long héritage familial, mêlé à la complexité historique de la Seconde Guerre mondiale, ne semble pas avoir freiné l’engagement de Blaise Metreweli, qui s’inscrit aujourd’hui dans une mission pour prévenir les conflits et défendre la souveraineté britannique face aux enjeux géopolitiques actuels.

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