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La période estivale est souvent perçue comme un moment délicat pour les marchés boursiers. Cependant, une analyse des données historiques peut offrir une perspective différente sur cette assertion.
Les performances historiques du CAC 40
Depuis l’an 2000, le CAC 40 a enregistré dix étés (juillet et août) avec des pertes moyennes d’environ 6 %, tandis qu’il a connu quatorze hausses, avec un gain moyen d’environ 4 %. Ces statistiques suggèrent que bien que des pertes se produisent, la tendance générale n’est pas nécessairement négative.
Des crises estivales à travers les décennies
Les étés de 1990, 1993, 1998, 2008, 2011, 2015, 2019, 2022 et 2024 partagent un point commun : une crise a perturbé les marchés boursiers mondiaux à chacun de ces moments. Que ce soit l’invasion du Koweït en 1990 ou la hausse brutale des taux japonais en 2024, ces événements ont marqué les esprits et ont contribué à façonner la perception des performances estivales.
Une vision nuancée des tendances estivales
Il est important de relativiser l’idée selon laquelle l’été est synonyme de mauvaise performance. Comme le souligne Claudia Panseri, directrice des investissements chez UBS France, « depuis les années 1970, il y a un accident tous les trois ans sur le S&P 500. Il y a eu plusieurs corrections entre 2000 et 2015, mais également de nombreux étés où les marchés se sont bien comportés ». Ainsi, cette idée reçue mérite d’être reconsidérée.
Conclusion : une période à surveiller
Les performances estivales des marchés boursiers sont souvent influencées par divers facteurs extérieurs. Les investisseurs doivent rester attentifs aux tendances tout en gardant à l’esprit que l’histoire montre des résultats variés durant cette période.