Table of Contents
Au Festival de Marseille, la dabkeh, danse traditionnelle du Levant, est mise à l’honneur par Amir Sabra et Eric Minh Cuong Castaing. Cette danse, profondément enracinée dans la culture palestinienne, se présente comme une forme de résistance et de catharsis.
Une performance captivante
Amir Sabra, danseur et chorégraphe palestinien ayant grandi dans un camp de réfugiés près de Naplouse, a fasciné le public avec sa gestuelle. Dans sa première présentation au Festival de Marseille, la performance _Within This Party_ mélange déambulation, breakdance et dabkeh, créant ainsi un dialogue entre tradition et modernité.
La dabkeh : un cercle de célébration
La dabkeh invite à rejoindre un cercle festif, comme le montrent les vidéos projetées en arrière-plan. Ces séquences, montrant des danseurs dans les rues, dégagent une énergie dynamique que Sabra sait à la fois perturber et relancer. En clôture du festival, la pièce _Tarab_ promet d’être une véritable fête performée de trois heures, où une centaine d’amateurs ayant participé à des ateliers de danse relayeront les interprètes sur scène.
Une expérience sensorielle
Le chorégraphe Eric Minh Cuong Castaing, à l’origine du projet, décrit le _tarab_ comme une expérience sensorielle et collective d’élévation et d’extase musicale. Cette rencontre s’appuie sur de la musique live, orchestrée par le compositeur libanais d’origine palestinienne Rayess Bek, ainsi que sur des chants et diverses danses, dont la dabkeh.
La dabkeh transcende les simples mouvements de danse. Elle incarne une tradition vivante qui évolue tout en restant fidèle à ses racines culturelles. Les interprètes et le public, réunis, créent ensemble une atmosphère de partage et d’émotion.