Table of Contents
Quatre associations, soutenues par le cabinet de l’avocat William Bourdon, ont décidé de porter l’affaire devant la justice française en raison de l’influence présumée de la Chine sur le musée Guimet. Elles ont déposé un recours en excès de pouvoir contre l’établissement public en raison de modifications dans la signalétique relative au Tibet.
Les revendications des associations tibétaines
Les avocats représentant ces associations demandent le rétablissement de la mention «Tibet» dans la signalétique du musée, ainsi qu’un dédommagement de 15 000 euros. Cette démarche fait suite à une décision du musée datée du 5 mai, où un courrier signé par l’avocat Xavier Près a refusé de répondre aux demandes de modification des expressions utilisées pour désigner l’art tibétain.
Les associations souhaitent que les termes «monde himalayen» et «art tibétain» soient remplacés par «Tibet», même lorsqu’il est question d’«art du Tibet», et qu’une mention précise soit faite sur les origines des pièces exposées, par exemple «Tibet oriental» ou «Tibet occidental».
Un débat au-delà des frontières du musée
Ce sujet, bien qu’il semble technique, soulève des enjeux plus larges concernant l’identité culturelle tibétaine. Depuis plus d’un an, la communauté tibétaine et le milieu scientifique sont mobilisés autour de cette question, qui met en lumière les possibles interventions de la Chine dans le domaine culturel.
La polémique autour de la représentation du Tibet dans les musées et autres institutions a ainsi pris une nouvelle ampleur avec ce recours, illustrant les tensions existantes sur la reconnaissance de l’identité tibétaine.
La réaction du musée Guimet
Pour l’heure, le musée Guimet n’a pas fait de déclaration publique concernant ce recours. Toutefois, il reste à suivre l’évolution de cette affaire devant le tribunal administratif de Paris, qui pourrait avoir des implications majeures sur la manière dont le Tibet est présenté et perçu en France.