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Lucie Castets, ancienne candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, a convoqué une partie de la gauche ce mercredi à Bagneux (Hauts-de-Seine) pour discuter d’une candidature commune à l’élection présidentielle de 2027. Bien qu’elle ne se considère pas comme candidate, elle se positionne comme une « ouvrière de l’union » et affirme que « la porte est toujours ouverte » à Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon.
Un rassemblement pour l’avenir de la gauche
Ce rassemblement inclut les écologistes, le Parti socialiste, l’Après (le parti des députés « purgés » de La France insoumise), Générations (fondé par Benoît Hamon) et le mouvement Debout de François Ruffin. Lucie Castets espère en sortir avec un calendrier précis pour la méthode de désignation des candidats ainsi qu’une approche programmatiques collaborative.
Inclure les électeurs insoumis
Lucie Castets a souligné l’importance de parler également aux électeurs de La France insoumise (LFI). Elle rappelle que LFI a défendu des causes qui résonnent avec des millions de Français. Bien que certains socialistes parlent d’un rassemblement non-mélenchoniste, Castets insiste sur le fait que son objectif est d’inclure tous les courants de la gauche.
Les défis de l’union
Lucie Castets a regretté l’absence de Fabien Roussel, le leader des communistes, à la réunion. Elle souhaite bâtir des ponts avec tous les acteurs de la gauche, affirmant que « mettre d’accord des appareils prend du temps ». Elle est convaincue que la division mènera à l’échec et que la prise de conscience des partis à ce sujet est essentielle.
Un rôle de facilitatrice
Lucie Castets se définit comme un tiers de confiance, précisant qu’elle n’est pas en quête de pouvoir personnel. Son objectif est de favoriser l’émergence d’une équipe capable de travailler ensemble sur un socle programmatique. Elle envisage également la composition d’un futur gouvernement et la répartition des postes au Sénat et à l’Assemblée nationale.
