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Les Néo-Zélandais, vice-champions du monde, entendent confirmer leurs progrès de la saison dernière face au XV de France, avant d’aborder revanchards le prochain Rugby Championship.
Un défi en Nouvelle-Zélande
Une tournée en Nouvelle-Zélande est souvent décrite comme _«le voyage d’une vie»_. Cependant, il ne s’agit pas d’une partie de plaisir. Les All Blacks, qui vont affronter trois fois les joueurs de Fabien Galthié, cherchent à confirmer leur montée en puissance et les progrès entrevus en novembre dernier en Europe. Ils souhaitent également mettre fin à une série noire contre les Bleus, qui ont remporté les trois dernières confrontations.
En novembre dernier, la Nouvelle-Zélande a été battue d’un point par la France (30-29) et n’a pas réussi à faire le Grand Chelem dans l’hémisphère nord, malgré des victoires contre l’Angleterre (22-24), l’Irlande (13-23) et l’Italie (11-29).
Un groupe expérimenté
La troupe de Scott Robertson, qui a récemment battu l’Angleterre (deux fois) et les Fidji, a redressé la barre après un Rugby Championship 2024 terminé à la deuxième place, derrière l’Afrique du Sud. Cependant, les All Blacks ont rencontré des difficultés, notamment à Wellington, où ils ont perdu contre les Argentins (30-38). Depuis la dernière Coupe du monde, ils ont enregistré 14 victoires mais aussi 7 défaites, un bilan en deçà de leurs normes habituelles.
Scott Robertson a tenu à apaiser les esprits avant d’affronter un XV de France remanié. _«Le plus important pour nous, c’est de respecter la France par notre préparation et de bien comprendre leurs points forts»,_ a-t-il déclaré. Malgré les absences notables de certains joueurs clés, le sélectionneur dispose d’un groupe très expérimenté, avec des joueurs comme les frères Barrett, Ardie Savea et Damian McKenzie. De plus, cinq nouveaux joueurs ont été appelés, notamment Du’Plessis Kirifi et Brodie McAlister.
Une menace à ne pas sous-estimer
Scott Robertson met en garde contre le fait que _«les Français sont les plus dangereux lorsque l’on les sous-estime»_. Il souligne aussi l’importance d’améliorer le réalisme de son équipe dans les zones de marque et l’efficacité en conquête. _«Nous allons continuer à nous appuyer sur nos compétences et nos joueurs, jouant un rugby expansif. Ce qui compte, c’est la manière dont on s’y prépare et la capacité du banc à finir les matchs»,_ a-t-il ajouté.
Le regard sur le jeu français
Will Jordan, arrière des All Blacks, est également sur ses gardes : _«Connaissant le jeu des Français, ils sont rapides et ne reculent pas lorsqu’ils vous attaquent. Nous devons donc nous concentrer sur notre jeu, surtout pour le premier test.»_ Il souligne l’intention de jouer à un rythme soutenu et de profiter d’opportunités de contre-attaque.
Critiques et attentes
Les critiques fusent envers les Français, qui ont fait le voyage sans leurs joueurs dits «premium». L’ancien demi de mêlée des All Blacks, Justin Marshall, a exprimé sa déception concernant le fait que la France ne présente pas toujours son meilleur effectif. _«Nos supporters méritent de voir leurs meilleurs joueurs affronter nos All Blacks»,_ a-t-il déclaré.
Historiquement, les Bleus ont souvent affronté les All Blacks avec une équipe diminuée. En 2009, ils avaient réussi à s’imposer avec une équipe renforcée, mais lors de leurs dernières visites, les résultats avaient été largement défavorables.
La clé du succès
Will Jordan conclut en soulignant l’importance de trouver un équilibre entre la pression des coups de pied et le rythme du jeu. _«Il s’agit de trouver le juste milieu, mais nous allons certainement chercher à les attaquer»,_ affirme-t-il, conscient des enjeux de cette confrontation.