Table of Contents
La plage d’Arpoador à Rio de Janeiro a récemment accueilli un visiteur inattendu : un petit manchot de Magellan. Les baigneurs présents sur le sable samedi dernier ont eu la surprise de découvrir cet animal, originaire de Patagonie, nager dans les vagues et revenir de temps en temps sur le rivage. Des vidéos de cet événement ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux.
Un manchot loin de son habitat naturel
Le manchot de Magellan est principalement présent en Argentine, au Chili et aux îles Malouines. La question se pose alors : que faisait cet oiseau marin si loin de son habitat naturel ? Selon Ricardo Gomes, biologiste et directeur de l’Instituto Mar Urbano, la présence de cet animal à Rio n’est pas si surprenante.
A la recherche de proies
Les manchots migrent souvent pendant l’hiver à la recherche de nourriture, ce qui peut les amener jusqu’à la côte sud-est du Brésil. Cette migration peut être influencée par des courants marins, des erreurs de navigation ou un manque de ressources alimentaires. Ricardo Gomes raconte qu’il a déjà observé un manchot à Arpoador qui avait passé une semaine à pêcher avec des habitants, avant de mourir après avoir ingéré un poisson-globe, probablement empoisonné.
Prudence autour de l’animal
Le biologiste exprime ses inquiétudes concernant la réaction des baigneurs face à cet animal. Bien que certaines personnes puissent vouloir protéger le manchot de la chaleur, cela pourrait être dangereux. Gomes souligne que le plus grand risque est que les gens tentent de le rafraîchir en le plaçant dans un seau de glace, ce qui est exactement à éviter. Les manchots se reposent souvent sur le sable et il est essentiel de ne pas toucher les animaux sauvages perdus. En cas de besoin, il est conseillé de contacter les autorités ou des structures spécialisées.
Un appel à la responsabilité
La situation du manchot de Magellan à Rio met en lumière l’importance de la protection de la faune sauvage et de la compréhension des comportements des animaux. La sensibilisation du public à ces questions est cruciale pour assurer la sécurité des animaux et leur bien-être.