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Chuck D de Public Enemy : La lutte contre l’oppression et la politique

by Sara
Chuck D de Public Enemy : La lutte contre l'oppression et la politique
France

Chuck D, leader emblématique de Public Enemy, se bat inlassablement contre l’oppression et l’injustice à travers sa musique. Dans une récente interview, il évoque la lutte pour la paix et l’amour, les défis du monde moderne et son refus de nommer le président des États-Unis.

Un homme en action

Après cinq ans d’absence, Public Enemy revient avec un nouvel album, Black Sky Over the Projects: Apartment 2025. Chuck D, qui se décrit comme une « fournaise », n’a pas chômé. Au cours des dernières années, il a publié un roman graphique, sorti un album solo et narré une série télévisée acclamée sur le hip-hop, tout en animant des émissions sur son réseau radio mondial. « Je suis diversifié dans tant de domaines, mais Public Enemy est une locomotive à part entière », déclare-t-il.

Chuck D: ‘Public Enemy is a juggernaut – it is a locomotive of its own’

Controverses et déclarations

Alors qu’il discute de l’apparition controversée du duo punk rap Bob Vylan à Glastonbury, qui a mené à une enquête criminelle après avoir chanté des slogans provocateurs, Chuck D défend leur utilisation des mots. « Quand les gens disent la mort à un pays, ils ne parlent pas de la mort d’un peuple, mais de l’impérialisme, du colonialisme », explique-t-il. « On ne peut pas vraiment tuer quelqu’un avec une guitare ou un micro, mais on peut le faire avec un drone et un tank. Nous devons nous battre pour la paix et l’amour par tous les moyens nécessaires. »

Une voix politique

Chuck D, qui a longtemps critiqué le président américain, refuse de le nommer. « Nous l’appelons 47 ou 45. Nous ne croyons même pas qu’il croit à la moitié des choses qu’il dit », dit-il. En évoquant les résultats électoraux, il s’interroge sur le désenchantement des électeurs. « L’interprétation de ce qu’est le gouvernement s’est détériorée pour beaucoup de gens », reconnaît-il.

Les défis de l’ère moderne

Au-delà de la politique, Chuck D s’inquiète de l’essor de l’intelligence artificielle. « L’IA ne va pas régresser, elle n’est pas conçue pour devenir plus stupide », prévient-il. Il appelle à une gestion responsable de ces technologies. « La clé est de savoir combien nous pouvons gérer avant qu’elles ne nous dominent. »

Une carrière impressionnante

Avant de devenir Chuck D, Carlton Ridenhour grandissait dans les années 60 à Long Island, passionné par l’art et l’histoire. « À 10 ans, je regardais une carte de l’Afrique et je me demandais pourquoi la Belgique et les Britanniques étaient là », se souvient-il. En 1987, Public Enemy sort son premier album Yo! Bum Rush the Show, suivi par des œuvres marquantes comme It Takes a Nation of Millions to Hold Us Back et Fear of a Black Planet.

Chuck D studied graphic design at Adelphi University in Long Island and that was where, sometime around 1985, he met William Jonathan Drayton Jr, aka Flavor Flav

Surmonter les préjugés

Chuck D aborde également la question de l’âgisme dans l’industrie musicale. « L’âgisme est bien pire que le racisme », déclare-t-il dans l’un de ses nouveaux morceaux. « Nous devrions être fiers de notre âge. Être sexagénaire signifie que nous avons beaucoup d’expérience. » Avec une carrière qui s’étend sur plus de 40 ans, il continue de redéfinir les normes du hip-hop.

Chuck D photographed in 2007

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