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Emmanuel Grégoire, désigné candidat socialiste pour les municipales de 2026 à Paris, était l’invité de France Inter ce lundi matin. Le premier adjoint d’Anne Hidalgo a profité de cette occasion pour clarifier sa position et aborder divers sujets d’actualité concernant la capitale.
Un soutien indéfectible d’Anne Hidalgo
Une semaine après avoir remporté la primaire socialiste face à Rémi Féraud et Marion Waller, Emmanuel Grégoire a affirmé qu’il n’y avait aucune tension avec la maire actuelle. « Je ne suis pas en froid avec Anne Hidalgo », a-t-il déclaré, balayant les rumeurs qui circulent sur son lien avec la maire. Selon lui, elle lui apportera son soutien lors de cette campagne, essentielle pour maintenir Paris à gauche.
La baignade dans la Seine : un sujet sensible
Le candidat a également abordé la question de la baignade dans la Seine, qui a récemment fait parler d’elle. Bien que les sites de baignade aient été inaugurés, ils ont dû être fermés rapidement en raison de la qualité de l’eau. Grégoire a voulu rassurer les Parisiens en comparant l’expérience à celle de nager dans un lac : « C’est extrêmement agréable et sur des sites absolument magnifiques », a-t-il affirmé. Il a précisé que la fermeture des sites était une mesure de prudence, signalant qu’il ne s’était pas encore baigné parce qu’il n’était pas en vacances.
Un engagement fort pour l’écologie
En évoquant ses priorités pour la campagne, Emmanuel Grégoire a mis l’accent sur l’écologie, considérant qu’il s’agissait d’une « crise sociale ». Son programme inclut le verdissement des espaces publics, la rénovation énergétique des bâtiments et la transformation des écoles. « Le chaud est devenu l’enjeu principal », a-t-il souligné, en faisant référence au développement des « cours oasis » dans les établissements scolaires.
Une stratégie électorale claire
Concernant sa stratégie électorale, il a prévu de rencontrer David Belliard, candidat Vert, et Ian Brossat, candidat communiste, pour établir un pacte de la gauche sociale et écologique à Paris. Cependant, il a précisé qu’il ne s’alliera pas avec les Insoumis, « ni au premier, ni au deuxième tour ». Face à sa principale rivale, Rachida Dati, il a exprimé sa volonté d’adopter une approche radicale et promet quelque chose de « novateur » dans les domaines de l’écologie, du social et des services publics.
Construire un leadership efficace
« Le leadership ça ne s’impose pas, ça se construit », a conclu Emmanuel Grégoire, en décrivant les défis qui l’attendent : rassembler la gauche, convaincre les Parisiens et succéder à Anne Hidalgo.