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François Bayrou, le Premier ministre français, fait face à une impopularité record, avec seulement 17 % des Français ayant une opinion favorable de son action. Malgré cela, il défend son bilan et souligne l’importance de l’estime plutôt que de la popularité, surtout dans des circonstances difficiles.
Une popularité en chute libre
Selon un sondage Ipsos-Cesi publié le 14 juin, la cote de popularité de François Bayrou est la plus basse jamais mesurée pour un Premier ministre sous la Ve République. Interrogé sur BFMTV, Bayrou a affirmé que ce chiffre ne doit pas être perçu comme un échec, mais plutôt comme un reflet de la gravité de la situation actuelle. « Vous ne pouvez pas être populaire dans une circonstance aussi difficile », a-t-il précisé.
Une vision à long terme
Malgré un contexte politique complexe, sans majorité à l’Assemblée nationale et sans budget voté à son arrivée, François Bayrou s’attribue plusieurs succès. Il a mentionné l’adoption d’un budget « contre tout pronostic », ainsi qu’une loi d’orientation agricole et une loi contre le narcotrafic. De plus, il prévoit une réforme des retraites à la suite d’un conclave.
Face aux doutes sur son avenir à Matignon, il a évoqué des figures historiques telles que Winston Churchill et Georges Clémenceau, notant que leur impopularité n’avait pas été un obstacle à leur leadership.
Un plan de redressement pour la France
François Bayrou s’engage à préparer un plan de redressement des finances publiques, avec des orientations budgétaires sur quatre ans, qui devrait être présenté le 15 juillet. Il a insisté sur le fait qu’il est crucial que le public sache que son gouvernement mène des actions sérieuses et mobilisatrices pour le pays. « Ce qui compte, c’est que les gens sachent qu’on fait des choses sérieuses, profondes, lourdes », a-t-il déclaré, critiquant l’ère actuelle qu’il qualifie de « temps de dérision où l’habitude est de détruire ».