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En Ukraine, l’incessante pression russe face à une diplomatie dans l’impasse se fait de plus en plus ressentir. Alors que les négociations de paix ou de cessez-le-feu stagnent, la Russie intensifie ses frappes aériennes sur les grandes villes ukrainiennes et revendique pour la première fois la prise d’une localité dans la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est. Ce renforcement des hostilités pousse Donald Trump à envisager des livraisons d’armes, précédemment interrompues.
Une intensification des frappes russes
Malgré l’arrivée de l’été, le ciel ukrainien est devenu sombre ces dernières semaines. Chaque jour, des offensives aériennes de grande envergure de l’armée russe frappent les grandes villes du pays. Cette pression, tant dans les airs que sur le terrain, met à l’épreuve la résistance ukrainienne.
Sur le front, Moscou maintient une forte pression sur la région de Soumy, près de la frontière russe, ainsi que sur les frontières du Donbass, une zone contrôlée presque intégralement par la Russie. Le 7 juillet, l’armée russe a annoncé la prise de Datchnoïe, une petite ville de Dnipropetrovsk, ce qui représenterait un tournant depuis le début de l’invasion en février 2022. Cependant, l’armée ukrainienne a déclaré avoir repoussé cette offensive et parle d’une opération de propagande.
Un climat de terreur
Les bombardements quotidiens sèment la panique, particulièrement à Kiev, où la population se réfugie dans des abris ou dans le métro. D’autres grandes villes, comme Kharkiv et Dnipro, sont également ciblées, notamment les centres de recrutement de l’armée ukrainienne. Moscou vise à influer sur le moral des citoyens et à limiter le renouvellement des troupes. La Russie profite de l’affaiblissement de la défense antiaérienne ukrainienne, alors que sa production de drones et de missiles est à plein régime.
Washington promet des armes supplémentaires
La protection du ciel ukrainien est une priorité pour Volodymyr Zelensky, qui a constamment réclamé l’appui de ses alliés, notamment en systèmes de défense. Cependant, le gouvernement américain avait annoncé fin juin un arrêt des livraisons de ces équipements. Néanmoins, lors de la visite du Premier ministre israélien, Donald Trump a exprimé sa volonté de revoir cette décision, affirmant : « Nous allons envoyer quelques armes supplémentaires, ils se font attaquer très durement en ce moment. »
Cette annonce, confirmée par le Pentagone, émane d’un Trump qui semble vouloir voir les Européens prendre en charge le soutien militaire à l’Ukraine. Le président américain, préoccupé par d’autres fronts, en particulier au Proche-Orient, est désormais confronté à une situation qui semble échapper à son contrôle. Ses promesses de mettre fin au conflit rapidement se sont éloignées, et la pression sur lui augmente alors que la Russie intensifie ses efforts militaires.
