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Alors que l’été 2025 se profile, la France fait face à un risque accru d’incendies de forêt, exacerbés par le réchauffement climatique et des conditions météorologiques défavorables. Les incendies ont déjà commencé à ravager certaines régions, laissant présager une saison difficile.
Des incendies déjà dévastateurs
Des feux de forêt ont déjà ravagé 2.000 hectares dans l’Aude, et des incendies ont atteint des zones proches de la ville de Marseille dans les Bouches-du-Rhône. Ces événements précoces soulignent l’urgence de la situation.
Les facteurs aggravants
Le déclenchement de ces incendies peut avoir des causes humaines, mais ils sont largement favorisés par une végétation desséchée due à un déficit pluviométrique important, une canicule prolongée et des rafales de vent. Le mois de juin 2025 a été le deuxième plus chaud jamais enregistré en France, contribuant à l’assèchement des sols et des plantes.
Risque accru de nouvelles catastrophes
Météo-France indique que le risque d’incendie est « élevé » dans de nombreuses régions, en raison de la sécheresse persistante. Les pluies de printemps ont permis un développement végétal, mais celui-ci est maintenant desséché, augmentant le potentiel de départs de feu.
Sur le littoral méditerranéen, les pluies ont été presque inexistantes, et les précipitations sur l’ensemble du pays ont été 30 % inférieures à la moyenne.
Situation des ressources en eau
Au niveau national, 18 départements sont en situation de crise, et 48 autres sont soumis à des mesures de restriction. Selon la ministre de la Transition écologique, Pannier-Runacher, 39 % des nappes phréatiques sont moins remplies que la moyenne habituelle pour cette saison, un chiffre alarmant comparé à 17 % à la même date en 2024.
Les sols, très secs en raison du manque de pluie, posent également des défis pour les cours d’eau, qui connaissent des débits plus faibles que la normale, compliquant la gestion de l’eau, notamment pour l’irrigation.
Prévisions pour l’été
Les mois à venir, juillet, août et septembre, s’annoncent chauds et secs. Météo-France prévoit un scénario de températures plus élevées que la normale et des précipitations inférieures à la moyenne. Cette situation est liée à l’augmentation des températures due au changement climatique, qui favorise l’évapotranspiration des plantes, rendant la végétation plus vulnérable aux incendies.
La hausse des températures entraîne également une évaporation accrue, ce qui aggrave le déficit en eau dans les sols, particulièrement dans les régions méditerranéennes. Les hivers plus chauds permettent aussi aux parasites de se multiplier, menaçant la santé des forêts.
Les conséquences des incendies de forêt
Pour Fanny Petitbon de l’ONG 350.org, les incendies de forêt illustrent de manière frappante les impacts du changement climatique. En brûlant, les forêts relâchent dans l’atmosphère des gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la hausse des températures globales.