Le rugby français a connu un week-end difficile face aux All Blacks lors du deuxième test de leur tournée d’été en Nouvelle-Zélande. Après une défaite serrée lors du premier match à Dunedin, les Bleus ont subi une lourde défaite à Wellington, s’inclinant 43-17 face à des néo-zélandais pourtant remaniés et jeunes dans leur composition.
Une défaite historique pour le XV de France
Menés dès la huitième minute, les Frenchies ont encaissé six essais durant ce match, terminant la première mi-temps avec un score lourd de 29-3. Ce résultat constitue la plus large défaite en l’ère Galthié, depuis la prise de fonction de Fabien Galthié en 2020. La performance française a été entachée par de nombreuses erreurs, notamment des pertes de balle en touche, des plaquages manqués, et une imprécision dans les coups de pied, contrastant fortement avec leur première confrontation qui s’était soldée par une victoire de justesse (31-27).
Une opposition dominée par la classe néo-zélandaise
Les Blacks, pourtant remaniés, ont su profiter des failles françaises. Leurs attaques, alternant jeu au sol et coups de pied variés, ont largement mis en difficulté la défense tricolore. Le premier essai est signé le Demi de mêlée Roignard, suite à un oubli en touche, mais la suite fut beaucoup plus favorable aux locaux. Les essais de Savéa, Taylor, et Vaa’i ont accentué l’écart à la mi-temps.

En seconde période, le XV de France a montré quelques signes de révolte avec un essai de Léo Barré à la 47e minute, mais cela n’a pas suffi face à la supériorité néo-zélandaise, qui a inscrit deux nouvelles transformations par Jordan et Ioane. La domination des All Blacks dans les impacts physiques a été déterminante, illustrée notamment par la charge de Billy Proctor sur Théo Attissogbe.
Ce match marque une nouvelle étape pour les Bleus, qui doivent désormais préparer leur dernier défi contre ces mêmes adversaires dans une semaine à Hamilton, avec la nécessité de corriger leurs défaillances défensives et leur gestion du jeu.