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À l’occasion de son centenaire, le Bleuet de France, symbole de solidarité avec les anciens combattants et les victimes de guerre, se réinvente pour séduire un public plus jeune. Face à la popularité du coquelicot britannique, qui a vu 40 millions de fleurs produites l’année dernière, le Bleuet de France vise à élargir son audience.
Un symbole chargé d’histoire
En 1934, 128 000 « bleuets de France » avaient été vendus, un chiffre record qui reflète l’engagement des Français envers la mémoire de leurs soldats. Aujourd’hui, la ministre chargée de la mémoire et des anciens combattants, Patricia Mirallès, présente les nouvelles initiatives visant à moderniser cette symbolique.
Un défilé de mode au lycée Octave-Feuillet
Dans le cadre d’un projet innovant, Patricia Mirallès se rend au lycée Octave-Feuillet à Paris, un établissement réputé pour sa formation dans le domaine de la mode. Entre mannequins de couture et patrons de robes, elle y dévoile les nouveaux designs du « Bleuet de France », destinés à attirer un public plus jeune.
Objectifs et ambitions
Le projet de réinvention du Bleuet de France vise à renforcer son message de solidarité tout en le rendant plus attrayant pour les jeunes générations. Cela passe par une approche créative qui allie tradition et modernité, avec des designs contemporains et des campagnes de sensibilisation adaptées aux réseaux sociaux.
La comparaison avec le coquelicot britannique
Au Royaume-Uni, le coquelicot est omniprésent et est devenu un véritable symbole de mémoire. Le défi pour le Bleuet de France est donc de se faire une place équivalente dans le cœur des Français, en particulier chez les jeunes, afin de perpétuer la mémoire des anciens combattants.