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Le groupe BDR Thermea, spécialisé dans la production de pompes à chaleur, a annoncé la suppression de 320 emplois sur son site historique de Mertzwiller, situé dans le Bas-Rhin. Cette décision a suscité des tensions au sein de l’entreprise et parmi les employés, qui expriment leur mécontentement par le biais de manifestations, notamment une marche blanche.
Contexte de la suppression d’emplois
La direction de BDR Thermea a récemment communiqué sa décision de délocaliser certaines activités en Turquie et en Slovaquie d’ici 2027. Cette délocalisation fait partie d’une réduction plus large, qui inclut la suppression de 370 postes à travers l’ensemble du groupe, qui emploie environ 7 000 personnes dans le monde.
Le site de Mertzwiller, qui compte près de 800 salariés, sera particulièrement touché par cette restructuration. Les employés, comme Maxime, un jeune homme de 26 ans en poste depuis quatre ans, expriment leur amertume face à cette situation. _«On a pourtant joué le jeu»_, déclare-t-il, faisant référence aux efforts consentis par les salariés, tels que le report de primes et les heures supplémentaires.
Réactions des salariés
Les employés de BDR Thermea affichent des visages fermés et des regards évitants pendant leur pause. Alexis, un autre salarié, partage son écœurement face à la situation. _«Ça pendait au nez de la direction»_, souligne-t-il, ajoutant que malgré les bénéfices réalisés par le groupe De Dietrich, ceux-ci ne semblent pas se répercuter sur leur site.
Un soutien syndical marqué
La marche blanche organisée en soutien aux salariés a également mis en lumière les divisions au sein de l’intersyndicale. La présence de Théo Bernhardt, élu d’extrême droite, a suscité des débats parmi les manifestants. Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT, a pris la parole lors de cet événement, soulignant l’importance de la solidarité face à cette annonce de licenciements.
Implications pour l’avenir
Les futurs développements au sein de BDR Thermea restent incertains, avec des employés inquiets pour leur avenir et celui de l’usine de Mertzwiller. La direction et les syndicats devront trouver un terrain d’entente pour naviguer dans cette période difficile et s’assurer que les droits des travailleurs soient respectés.