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Les animateurs de colonies de vacances et de centres de loisirs jouent un rôle essentiel dans l’encadrement des enfants. Cependant, leur statut en matière de retraite mérite d’être clarifié. En effet, bien qu’ils puissent travailler plusieurs mois dans l’année, leur cotisation pour la retraite peut ne pas être aussi avantageuse qu’on pourrait le penser.
Conditions de cotisation pour les animateurs
Les animateurs recrutés à titre temporaire et non bénévoles ne valident pas de trimestre de retraite même s’ils travaillent trois mois dans l’année, selon Clara Darmon, experte chez France Retraite. Les cotisations sont établies non pas sur leur rémunération réelle, mais sur des bases forfaitaires.
Pour les périodes travaillées depuis 1979, la cotisation d’un animateur ou d’un assistant sanitaire est calculée sur la base de trente fois le SMIC horaire du 1er janvier de l’année. Actuellement, cela s’élève à environ 356,40 euros (30 x 11,88 euros). Avant 1979, les bases de cotisations étaient inférieures, et aucune rétroactivité n’est appliquée.
Validation des trimestres de retraite
Pour valider un trimestre de retraite, il est nécessaire d’avoir cotisé sur un montant spécifique : 200 fois le montant du SMIC horaire avant 2014, et 150 fois depuis cette date. En 2025, cela représente 1 782 euros.
Ainsi, pour obtenir un trimestre uniquement avec des rémunérations d’animateur en 2025, sans autre emploi, il faudrait travailler l’équivalent de cinq mois dans l’année.
Retraite complémentaire Agirc-Arrco
Les animateurs cotisent également à leur retraite complémentaire. Depuis 2017, cela se fait systématiquement à l’Agirc-Arrco. Auparavant, il était possible de cotiser à l’Ircantec, qui est le régime complémentaire pour les agents non titulaires de la fonction publique.
Les cotisations Agirc-Arrco sont calculées sur le salaire réel de l’animateur, permettant ainsi d’acquérir des points qui viendront augmenter leur pension de retraite.