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Le 17 juillet 2025, François Bayrou a annoncé sa volonté de supprimer deux jours fériés pour générer un gain financier de 4,2 milliards d’euros, grâce à la contribution des entreprises.
La proposition de François Bayrou
Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre a proposé de supprimer le lundi de Pâques et le 8 mai parmi les onze jours fériés existants. Il a précisé qu’il était _« prêt à en accepter ou à en examiner d’autres »_. Cependant, la question ne réside pas uniquement dans le choix des jours, mais dans le mécanisme proposé qui soulève des inquiétudes tant côté salariés que côté employeurs.
Impact sur les salariés
Cette mesure équivaut à travailler plus sans augmentation de salaire pour les employés. Actuellement, les jours fériés sont chômés mais rémunérés, ce qui signifie que les salariés ne voient pas de changement sur leur fiche de paie tout en travaillant moins. François Bayrou a exprimé son inquiétude concernant le mois de mai, le qualifiant de _« véritable gruyère où on saute de pont en viaduc de congés »_. Il a ajouté que ces deux jours supplémentaires de travail pourraient rapporter 4,2 milliards d’euros à l’économie française.
Réactions et critiques
La proposition a suscité des réactions vives, notamment de la part de l’extrême droite, de la gauche, ainsi que des syndicats. Chacun s’interroge sur les conséquences réelles d’une telle décision, qui pourrait s’avérer défavorable tant pour les employés que pour les employeurs.
Conclusion
Alors que la France cherche des solutions pour redresser ses finances publiques, la suppression de jours fériés soulève des questions complexes sur l’équilibre entre emploi et bien-être des salariés. Les discussions autour de cette initiative devraient se poursuivre dans les mois à venir.