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Un grave accident a secoué la capitale du Bangladesh, Dhaka, lorsqu’un avion de chasse de l’armée de l’air s’est écrasé sur un campus scolaire, causant la mort d’au moins 19 personnes, dont de nombreux élèves. La catastrophe, survenue dans l’après-midi de ce lundi, constitue l’un des pires drames aériens dans le pays depuis plusieurs décennies.
Détails de l’accident
L’appareil, un chasseur de type F-7 BGI, de fabrication chinoise, effectuait un vol d’entraînement lorsqu’il a soudainement perdu le contrôle puis s’est écrasé sur l’école secondaire Milestone, située dans le nord-ouest de Dhaka. Selon le service de presse militaire, le pilote, Toukir Islam Sagar, a péri de ses blessures dans l’accident. Le bilan officiel indique 19 morts, principalement des élèves, et plus de 100 blessés tout au long de l’événement.
Les victimes ont été rapidement évacuées vers deux hôpitaux, notamment l’Institut national des grands brûlés, où 51 d’entre elles ont été traitées pour des brûlures graves. Certaines victimes, dont la majorité sont des jeunes enfants, ont été trouvées sous les décombres ou au sol après la catastrophe, provoquant une grande émotion dans tout le pays.
Réactions officielles et contexte
Le gouvernement bangladais a rapidement exprimé sa douleur suite à cette tragédie. Le chef du gouvernement provisoire, Muhammad Yunus, a déclaré sur le réseau social X (anciennement Twitter) : « C’est un moment de profonde douleur pour toute la nation. » Il a promis que toutes les mesures nécessaires seraient prises pour enquêter sur l’origine de l’accident et pour apporter une assistance aux victimes et à leurs familles.
Ce drame intervient dans un contexte où la sécurité aérienne est régulièrement mise en question dans la région, notamment lors de vols d’entraînement ou militaires. La cause précise de la chute reste encore à déterminer, mais cet épisode souligne une fois de plus la nécessité d’un renforcement des contrôles et de la maintenance des appareils de l’armée.
Une communauté en deuil
Les habitants de Dhaka ont exprimé leur choc et leur tristesse face à cette catastrophe. Les parents, nombreux à se rendre à l’Institut national des grands brûlés ou à l’école, cherchent encore leurs enfants parmi les victimes. Plusieurs témoins racontent avoir entendu une explosion suivie d’un grand boum, suscitant une terreur qui persistait encore après l’accident.
Le pays a déclaré un jour de deuil national et la population attend des réponses officielles à cette catastrophe aux conséquences tragiques pour la communauté scolaire et l’armée bangladaise.