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Un incendie majeur s’est déclaré dans la commune de Sigean, dans l’Aude, parcourant environ 100 hectares de végétation et mettant en danger plusieurs habitations. Les forces de secours sont rapidement intervenues pour maîtriser la situation, mobilisant près de 300 pompiers, deux Canadairs, un Dash et deux hélicoptères bombardiers.
Un feu d’ampleur sous haute tension
Ce sinistre survient dans un contexte météorologique critique, avec un vent soutenu à 70 km/h, favorisant la propagation rapide des flammes. La préfecture de l’Aude a placé le département en vigilance orange pour le risque incendie élevé, tandis que Météo-France anticipait des conditions propices à la propagation. Les fortes rafales ont compliqué l’intervention des pompiers et accru la dangerosité de la situation.
Impacts et mesures d’urgence
Une habitation dans la zone a été touchée par les flammes, mais aucun blessé n’a été à déplorer pour l’instant. D’ores et déjà, une dizaine de résidents ont été évacués par précaution, et le plan communal de sauvegarde de Sigean a été activé, mobilisant notamment un gymnase pour accueillir les habitants évacués. La circulation routière a été coupée sur la route départementale 6009, tandis que l’autoroute A9, principale voie reliant la vallée du Rhône à l’Espagne, est restée ouverte, évitant un impact majeur sur le trafic régional.
Récurrences et contexte récent
Ce feu ne constitue pas un incident isolé, puisqu’il intervient moins d’un mois après un autre grand incendie dans la région qui avait touché plus de 2 100 hectares près de Narbonne. À l’époque, plus de 1 000 pompiers avaient été mobilisés durant toute la nuit pour circonscrire le feu. La situation climatique, combinée à une saison généralement sèche, reste propice à la recrudescence d’incendies en Occitanie.
Les autorités locales alertent sur la persistance de cette menace, appelant à la vigilance et aux mesures préventives, notamment en limitant les activités à risque et en surveillant les zones sensibles. La situation reste sous haute surveillance alors que le vent, la végétation et les conditions météorologiques continuent de compliquer la gestion de l’incendie.