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Les marchés financiers se préparent à un été potentiellement risqué pour les investisseurs, avec une série de menaces qui pourraient perturber la stabilité actuelle. Les troubles géopolitiques, le ralentissement de la croissance économique, les alertes concernant les résultats financiers, ainsi que les tensions sur les taux d’intérêt suscitent des inquiétudes croissantes.
Des périls en série
Les investisseurs font face à une multiplication des dangers. L’optimisme ambiant et la complaisance des acteurs du marché pourraient entraîner des corrections sévères. Alexandre Baradez, responsable des analyses de marchés chez IG, souligne que la perception positive actuelle pourrait changer rapidement, déclenchant une phase de turbulences.
Historique des crises estivales
Historiquement, l’été n’est pas le moment de relâcher la vigilance pour ceux qui investissent en Bourse. Par exemple, en juillet 2024, la perspective d’une hausse des taux au Japon avait secoué les marchés. De même, la dévaluation du yuan chinois en août 2015 avait provoqué une panique, et en juillet 2011, les tensions en Grèce avaient conduit à une crise financière généralisée.
Volatilité et diminution des transactions
La période estivale est souvent synonyme de volumes de transactions réduits, ce qui peut exacerber la volatilité. Cela signifie que les cours peuvent fluctuer de manière imprévisible, tant à la hausse qu’à la baisse. Les investisseurs doivent donc rester attentifs à ces dynamiques.
Risques liés aux droits de douane
Un des principaux facteurs de risque réside dans les droits de douane imposés par les États-Unis à leurs partenaires commerciaux. Après le choc du « Liberation Day » du 2 avril, où l’indice S&P 500 a rebondi de 25 % à son point le plus bas, et l’indice Euro Stoxx 50 a gagné près de 15 %, certains analystes estiment que le marché fait preuve d’une complaisance inquiétante. Laurent Chaudeurge, membre du comité d’investissement de BDL Capital Management, avertit qu’une chute importante pourrait survenir si la confiance des investisseurs venait à être ébranlée, notamment si des tarifs supérieurs aux anticipations sont annoncés le 1er août.
